Lee Chang-dong, le désir et le désordre
Bulletin : Positif 697 - mars 2019
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pp.90-106, 108-112
Depuis "Peppermint Candy" en 2000, notre revue porte une attention soutenue et enthousiaste au travail de Lee Chang-dong (trois couvertures, trois entretiens). L'année dernière, nous fûmes si complètement transportés par "Burning" (voir n° 691, p. 16) que nous décidâmes de revenir plus longuement sur l'oeuvre du cinéaste coréen. La sortie ce mois de l'édition française du DVD nous en donne l'opportunité. Fidèles à la tradition de "Positif" de publier de longs entretiens, nous vous proposons une passionnante interview de huit pages au cours, de laquelle le réalisateur revient sur l'ensemble de sa filmographie depuis "Green Fish" (1997). Les solides liens d'amitié et de confiance entre Lee Chang-dong et notre revue l'ont conduit à nous livrer un texte inédit : une brève et poignante nouvelle dans laquelle il évoque un épisode significatif de sa vie. C'était pour nous l'occasion de revenir sur sa carrière d'écrivain et de scénariste. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer en Corée l'acteur Moon Sung-keun, immense star dans son pays, qui a pu observer l'évolution artistique de Lee Chang-dong - ainsi que son travail de producteur et son activité de ministre de la Culture - depuis ses débuts d'assistant réalisateur sur "L'Île étoilée" de Park Kwang-su (1993). De manière générale, l'ensemble de ce dossier vous permettra de plonger profondément et intimement dans l'oeuvre de ce grand metteur en scène du désir et du désordre qu'est Lee Chang-dong. Sommaire. Lee Chang-dong, le grand entretien. La possibilité du désordre. Un cinéaste responsable jusqu'au bout. Un éclat dans le ciel. Le petit oiseau vert clair.