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Le| PD-L1

01 mai 2021
Numéros de page :
6 p. / p. 392-397 : ill. en coul.
Le but de cet article est de démontrer le rôle de l’anatomie pathologique dans la détection intra-tumorale du checkpoint immunitaire PD-L1. Ce dernier est l’une des principales cibles de l’immunothérapie à visée oncologique. La liaison du ligand PD-L1 à son récepteur PD-1 permet d’inhiber l’action des lymphocytes T cytotoxiques et, ainsi, de garder sous contrôle les réactions immunitaires. Ce processus peut être détourné par les cellules tumorales pour échapper à l’immunosurveillance. En bloquant le couple PD-L1/PD-1, il est possible de réactiver les lymphocytes T dirigés contre les néo-antigènes tumoraux. Nous nous concentrons, dans cet article, sur le mode de fonctionnement général de PD-L1, sur son implication dans les processus néoplasiques, sur le principe de son blocage thérapeutique, sur les biomarqueurs de l’efficacité du traitement et sur l’utilisation pratique de ces biomarqueurs, particulièrement dans la pratique anatomo-pathologique.