Compensation carbone : plus facile à dire qu'à faire
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pp.28-30, 32-34
Si la priorité des politiques publiques est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, stocker plus de carbone dans les forêts, les sols agricoles ou les herbiers marins sera demain un passage obligé pour atteindre la neutralité carbone, ou «net zéro». Sur le papier, la compensation volontaire est un moyen intéressant de financer des projets de séquestration. Dans les faits, ses résultats sont sujet à caution. Les études se multiplient pour dénoncer un procédé inefficace. Un alibi pour ne rien faire. Des fonds locaux de compensation créés par des collectivités commencent à voir le jour afin de soutenir des projets menés en France. Mieux maîtrisés, ils apportent le plus souvent des cobénéfices dans les territoires qui les accueillent. Sommaire. Compensation carbone : plus facile à dire qu'à faire. Quatre façons de séquestrer du CO2. Des fonds en quête de neutralité à l'échelle du territoire. En France, un label gouvernemental met de l'ordre dans les pratiques. Données chiffrées.