Pratique visant à guider les individus, le coaching s'inspire tant des philosophes antiques que contemporains: sages socratiques, conseillers machiavéliens, intellectuels engagés dans le perfectionnisme moral et l'eudémonisme... Il se nourrit des spiritualités et religions en tout genre : monothéistes, bouddhistes ou encore taoïstes, chacune ayant ses maîtres à penser, ses gourous, ses prêtres et ses directeurs de conscience pour les âmes égarées. Le coaching se développe enfin dans le sillage de la psychologie humaniste et positive, mettant l'accent sur l'importance de l'épanouissement individuel et de l'authenticité. Souvent implicites voire oubliées, ces multiples influences contribuent aujourd'hui encore à façonner les principes fondamentaux, les méthodes et les objectifs du coaching. Comme toute forme d'accompagnement, celui-ci continue d'évoluer en s'adaptant aux besoins sans cesse changeants des individus et de leur environnement. Sommaire. "Les premiers philosophes étaient-ils des coachs ? : entretien avec Pierre Vesperini. Travailler sur soi avec les philosophes. Et les prêtres se firent directeurs de conscience. Méditer comme les maîtres spirituels. La religion de l'individu aux Etats-Unis. Comment devenir meilleur ? Le perfectionnisme en pratique. La révolution du développement personnel. Trouver son équilibre. Développer son potentiel.