Justice. Epoque moderne
Bulletin : Historia spécial 3 - janvier 2012
Numéros de page :
27 p. / p. 43-69
Le monarque jouit du pouvoir régalien, symbolisé par le sceptre et le glaive. En nommant les juges, il a la haute main sur la loi. Même si l'exemple de Galilée montre que l'Eglise peut encore sévir, le souverain impose un arbitraire implacable, comme dans le cas Fouquet. Cela dure trois siècles, jusqu'en 1789, où la situation s'inverse : c'est désormais le peuple qui exerce l'autorité judiciaire par l'intermédiaire de ses représentants à l'Assemblée.