Commerce de l'ivoire, entre protection de l'espèce et lutte contre le trafic
Bulletin : XXI 21 - janvier 2012
Numéros de page :
2 p. / p. 22-23
La Tanzanie, pays africain qui compte l'une des plus importantes populations d'éléphants, a officiellement demandé l'autorisation de vendre cent une tonnes d'ivoire, pour un montant estimé à cinquante-cinq millions de dollars. Ce stock correspondrait aux défenses de 10 000 animaux « décédés de mort naturelle » et accumulées durant près de vingt-cinq ans. Signataire de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (la Cites), la Tanzanie n'est pas autorisée à vendre son ivoire. Sa requête sera examinée en mars, à Bangkok, lors de la 16e conférence de la Convention. Pour être approuvée, elle devra réunir les suffrages de deux tiers des pays membres. Plusieurs Etats africains conduits par le Kenya ont déjà dit leur opposition, au motif d'une possible « incidence négative » sur la préservation de l'éléphant.