Si le maintien d'une agriculture familiale durable est jugée clé par de multiples organisations internationales pour assurer l'avenir agricole, la montée en puissance des géants de l'agroalimentaire met à mal ce modèle. Leur emprise sur le foncier agricole grandit, dans les pays en développement mais également dans les nations plus industrialisées comme la France, où leur fonctionnement capitalistique à l'opposé du modèle agricole traditionnel inquiète. Les outils réglementaires ne suffisent plus à bloquer leur expansion, à l'image des Safer (sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural), chargées de répartir le foncier agricole, mais délaissées par les politiques : elles ne sont plus financées qu'à 2 % par les fonds publics, contre 80 % dans les années 1960. Détails. Pas de chiffres.