Ce numéro de "L'Avant-Scène Cinéma" consacré à "Cinq et la peau" n'est décidemment pas un numéro comme les autres. (...) Parce que Pierre Rissient n'était pas un cinéaste comme les autres. Il n'avait d'ailleurs pas eu beaucoup de temps pour se consacrer à ses propres projets, trop occupé à se faire le vibrant avocat des films des autres. On ne redira pas l'importance qu'il a eue pour la reconnaissance de certains cinéastes ayant aujourd'hui pignon sur rue. C'était véritablement un homme-cinéma, qui consacrait depuis toujours à sa passion chaque seconde de son existence. Pour paraphraser Jouvet, Rissient s'est employé à "mettre autant de vie dans son cinéma que de cinéma dans sa vie". Et "Cinq et la peau" porte évidemment la trace de sa curiosité tant pour le cinéma et pour les hommes. Le film nous apprend que ce "Cinq et la peau" est un vin chinois. Il nous offre l'occasion de lever nos verres à la postérité de l'Homme-cinéma. Sommaire. Entretien avec Pierre Rissient. Pierre Rissient, son musée philippin. Pierre Rissient : itinéraire d'un enfant du cinéma. Entretien avec Féodor Atkine. Quatre coups de coeur : Claude Beylie, Michel Boujut, Pascal Thomas et Jean-Luc Douin. Pierre Rissient par Pascal Mérigeau. Le cinéma aux Philippines. La revue de presse de "Cinq et la peau'". Le film vu par Luc Desportes. La fiche technique de "Cinq et la peau". Découpage plan par plan et dialogues.