"Ecrire sur la musique est comme danser sur l'architecture", aurait dit avec dérision Elvis Costello (lequel prête le propos à Martin Dull). Serait-ce oublier les aspirations à l'art total, à l'orphisme, ainsi que - plus généralement - les facultés synesthésiques de l'être humain ? Qu'on trouve leurs écrits bons ou mauvais (là n'est pas la question, d'ailleurs), tant de critiques et écrivains ne peuvent s'empêcher d'écrire sur la musique. A quoi répond ce besoin des passeurs de musique ? Est-ce un besoin d'historien, un besoin d'aborder la musique à travers d'autres chemins (ce que fait David Christoffel), un besoin social d'explorer ces archives musicales ? Est-ce dans l'intention de faire vivre - et de faire partager - une expérience, un goût, des idées ? Sommaire. Allez la musique ! Mettre des mots sur la musique. Pourquoi j'écris sur la musique. "Derrière les visages". Poésie et musique : l'interminable fusion. Dire l'écoute musicale. Variations contemporaines.