Alain Resnais n'a jamais cessé de nous surprendre à chaque film, de nous dérouter parfois. Un an après sa mort, refaisons le point sur une oeuvre à la fois si diverse et si cohérente, sur un cinéaste ami qui a toujours respecté et défendu le rôle de la critique de cinéma. Des exégètes de longue date comme des collaborateurs de « Positif » qui écrivent pour la première fois sur Resnais abordent des thématiques nouvelles ou décryptent les différentes périodes qui se sont succédé, depuis les courts métrages documentaires des années 40 et 50 jusqu'à l'âge des adaptations théâtrales. Nous avons donné la parole aux fidèles qui ont accompagné ses derniers films, de Sabine Azéma à la benjamine Sandrine Kiberlain entrée dans la famille avec « Aimer, boire et chanter ». Et, par la voix du scénariste, du producteur ou du réalisateur lui-même, nous donnons un aperçu des trois grands derniers projets de Resnais, placés sous le signe de Michel Le Bris, Kurt Weil et Alan Ayckbourn.