Un oedème aigu du poumon unilatéral (2 % des cas) est retrouvé dans 25 % des cas d’insuffisance mitrale aiguë. Celui-ci est souvent confondu à tort avec une pneumopathie infectieuse et traité comme telle avec, pour conséquence, une augmentation de la mortalité. Le diagnostic d’une insuffisance mitrale aiguë est donc primordial pour une prise en charge optimale du patient. Les étiologies de celle-ci peuvent être d’origine primaire ou secondaire. L’échographie cardiaque (trans-thoracique et trans-oesophagienne) sera la clef du diagnostic d’insuffisance mitrale aiguë pour assurer une prise en charge adaptée. Celle-ci consiste, dans un premier temps, à stabiliser l’état du patient (qui peut être critique) via des traitements médicamenteux ou/et un support mécanique. Ceci permettra d’amener le patient dans des conditions optimales afin qu’il puisse bénéficier d’un traitement définitif de l’insuffisance mitrale, que ce soit via une plastie ou un remplacement complet de la valve.