En Belgique, les maisons de repos ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie de SARS-CoV-2. L’objectif de cette étude était de comparer le risque d’infection par le SARS-CoV-2 chez les membres du personnel vaccinés et non vaccinés. Méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective qui s’est déroulée entre le 1er février et le 02 avril 2021 dans 99 maisons de repos (MR) en Région wallonne, quelques semaines après le début de la campagne de vaccination. Une analyse de régression logistique à effets mixtes a été effectuée pour évaluer la relation entre les résultats COVID des tests moléculaires sur des échantillons de salive du personnel des maisons de repos et leur statut vaccinal. Résultats : Seuls 32 (0,1 %) des 39.267 tests salivaires étaient positifs. L’analyse logistique montre que le personnel des maisons de repos non vacciné était 4 fois plus susceptible de développer la COVID-19 que le personnel vacciné pendant la période d’étude. Conclusion : cette étude a mis en évidence une réduction précoce du risque d’infection chez le personnel vacciné des maisons de repos. Les tests salivaires ont été conçus pour être pratiques, moins coûteux et non invasifs, ils pourraient être considérés comme une alternative aux tests nasopharyngés.