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Soixante-dix ans à l'air libre II

01 septembre 2006
Numéros de page :
14 p. / p. 15-28
Après vingt ans de journalisme dans les journaux issus de la Résistance, à "France Dimanche" et à "France-Soir", le quotidien le plus vendu jusqu'à la fin des années soixante-dix, Roger Grenier se tourne vers le monde de l'édition. Il y a plus d'un demi-siècle qu'il est entré chez Gallimard. Toujours fidèle au poste, il s'y rend encore aujourd'hui chaque jour. Il y découvrit le métier de lecteur de manuscrits et d'éditeur. Il côtoya des écrivains à succès, parfois grisés par la célébrité : Romain Gary, Joseph Kessel. Roger Grenier lève le voile aussi sur ses travaux de "nègre" ou d'écrivain fantôme. Peu d'éditeurs ont parlé aussi franchement de l'un des secrets les mieux gardés de l'édition. Ce retour dans le passé est aussi l'occasion de réflexions sur la réception des livres du vivant des auteurs et sur leur postérité littéraire. Un témoignage "contre l'oubli", pour reprendre le titre du recueil d'articles d'Henri Calet, un de ses anciens camarades de "Combat", le journal de Pascal Pia et d'Albert Camus.