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Mohammad Rasoulof, "Le diable n'existe pas"

01 décembre 2020
Auteurs
Numéros de page :
pp.14-21
Le cinéma de l'Iranien Mohammad Rasoulof n'a pas eu des aléas qu'avec la censure de son pays. Sur ses huit longs métrages, tous primés dans des festivals internationaux, la moitié seulement est sortie dans les salles françaises : "La Vie sur l'eau" (2005), "Au revoir" (2011), "Un homme intègre" (2017) et bientôt "Le diable n'existe pas". Deux de ses films les plus récompensés, "The White Meadows" (2009) et "Les manuscrits ne brûlent pas" (2011) n'ont pu être vus, hors festivals, que dans des rétrospectives comme « Un état du monde » au Forum des images (2017). Espérons que "Le diable n'existe pas", Ours d'or au dernier festival de Berlin, contribuera en France, après le succès d' "Un homme intègre", à faire connaître plus largement encore le talent d'un cinéaste unique. Au-delà des conditions rocambolesques de réalisation qu'il nous détaille dans un rare entretien, Rasoulof fait preuve, dans cette réflexion explosive en quatre volets sur l'insoumission au pouvoir, d'une stupéfiante vitalité formelle. Sommaire. Le gibet, guide suprême, gardien de la jurisprudence. Faire "Le diable n'existe pas", entretien avec Mohammad Rasoulof.
Note Générale : Dossier de 2 articles.