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L'Année 2021

01 décembre 2021
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14, 16-20
Que lecteur qui trouve idiot d’élaborer des listes de films ne lise pas cette page et passe directement à la suivante, en essayant de résister à la tentation de consulter nos tops, d’y réagir, d’imaginer le sien ! Pourquoi ce jeu est-il si inhérent à la cinéphilie ? Peut-être parce que le rapport aux films est inextricablement mêlé à la vie, et que ce qui se joue dans une liste relève alors un peu de l’autoportrait, de l’autobiographie. Cela rejoint le caractère à la fois intime et volatile de l’expérience de spectateur, toujours plus ou moins liée à un lieu, un moment, un état. On éprouve le besoin de retenir certains films comme on consigne des instants dans un journal. Et c’est ainsi qu’il faut considérer les tops : non comme un panthéon gravé dans le marbre, ni comme le résultat d’une compétition, mais comme un instantané daté et subjectif. Dans les listes de cette année, il est indéniable que certains films sont arrivés exactement au bon moment, tels À l’abordage ou Tralala, bols d’airs sensuels et buissonniers ouvrant des fenêtres renoiriennes dans une année encore marquée par le confinement et les masques chirurgicaux. Sommaire. Top ten de la rédaction. L'année de la pieuvre. Le masque, écran total. Pour la nuit. Faire corps avec les murs. Délivrances. La remontée des os. Chancelle culture.