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Stephen Frears

01 janvier 2021
Auteurs
Numéros de page :
pp.32-34, 36-41
Pendant que son compatriote et contemporain Ken Loach, venu lui aussi de la télévision, creusait pendant un demi-siècle le même sillon avec talent et deux Palmes d'or à la clé, Stephen Frears multipliait les réussites les plus variées : la comédie sociale ("My Beautiful Laundrette", "Dirty Pretty Things"), le film noir ("Les Arnaqueurs"), le western ("The Hi-Lo Country"), les adaptations littéraires ("Les Liaisons dangereuses", "Chéri"), le film d'horreur ("Mary Reilly"), le biopic ("The Queen", "Florence Foster Jenkins"), la comédie satirique ("Héros malgré lui"), la comédie musicale ("Madame Henderson présente"), l'adaptation de bande dessinée ("Tamara Orewe"). Narguant les amateurs d'étiquettes et les tenants inconditionnels de l'auteurisme, il se rapproche des grands anciens de Hollywood, un Walsh ou un Huston, tenants de l'éclectisme et de la maîtrise. Bien connu pour sa réticence envers les entretiens et l'autoanalyse, il a bien voulu néanmoins, après une dizaine d'autres rencontres avec "Positif", nous parler de ses deux dernières miniséries, Quiz et A Very English Scanda/, diffusées en France sur la plateforme Salto. Sommaire. "Quiz" de Stephen Frears, le dernier mot. "A Very English Scandal" de Stephen Frears, "j'étais grossier, vil et gay. J'étais moi-même". "Dans certains plans, ils jouaient dans l'innocence et dans d'autres la culpabilité", entretien avec Stephen Frears.