Gaspard Marnette, ouvrier-armurier à Vottem. Auteur d’un étonnant journal qu’il a tenu de 1857 à 1903, il a décrit tout ce qu’il a vu, entendu, vécu dans son village peuplé de mineurs, d’ouvriers armuriers, de petits paysans. Évoquant la vie de sa mère qui « n’avait aucune instruction », il insiste sur la qualité morale majeure des petites gens : « ma pauvre mère durant toute sa jeunesse avait dû travailler ferme aux plus durs travaux pour se procurer sa subsistance. […] Ma mère se maria : elle fut encore dans la misère ». Travailler ferme ou sombrer…