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Gisèle Pelicot, la violence sexuelle et nous

01 mars 2025
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pp.32-37
Lors de la plaidoirie finale qu'il a prononcée au procès des viols de Mazan, en décembre dernier, Antoine Camus, l'un des avocats de Gisèle Pelicot, a invoqué la "banalité du mal" de Hannah Arendt et la "conversation des sexes" de Manon Garcia, qui se trouvait depuis plusieurs semaines dans la salle d'audience du palais de justice d'Avignon. Alors que la philosophe féministe publie un essai tiré de cette expérience, "Vivre avec les hommes. Réflexions sur le procès Pelicot" (Climats), ils tirent les leçons de cette affaire sans précédent.