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Paolo Sorrentino, "Parthenope"

01 mars 2025
Auteurs
Numéros de page :
pp.26-32
Napolitain de naissance et de coeur, Paolo Sorrentino, après son premier film "L'uomo in più" (2001), avait choisi, pour ses opus suivants, d'autres cadres : la Suisse ("Les Conséquences de l'amour", 2004 ; "Youth", 2015), les États-Unis ("This Must Be the Place", 2011), Rome ("L'Ami de la famille", 2006 ; "Il divo", 2008 ; "La grande bellezza", 2013). Avec "La Main de Dieu" (2021), récit autobiographique diffusé en France sur Netflix, et surtout "Parthenope", qui marque aujourd'hui son splendide retour sur nos grands écrans, il magnifie la ville de ses origines. Elle sert d'écrin au destin d'une femme solaire, qui a d'abord les attributs du fantasme avant de se parer d'autres atours, ceux de la beauté du quotidien. Film de maturité, moins baroque et moins clinquant que ses premières réalisations, "Parthenope" n'en reste pas moins une oeuvre poétique et intrigante. L'occasion de renouer le dialogue avec l'un des grands cinéastes italiens de notre temps. Sommaire. La grande saggezza. Entretien avec Pablo Sorrentino : "Transformer la réalité en matériau imaginaire".
Note Générale : Dossier de 2 articles.