Etude sur la place des croyances religieuses pendant la Première Guerre mondiale, pour les combattants et leurs proches confrontés à la violence des combats et à la mort, mais aussi dans l'entreprise de commémoration des victimes du conflit pendant l'entre-deux-guerres. ©Electre 2015

Une enquête sur les télégrammes de Talaat Pacha démontrant qu'il n'y a aucun doute sur l'authenticité des ordres planifiant l'extermination des Arméniens et l'exécution des musulmans qui les cacheraient, en dépit des affirmations des autorités turques prétendant qu'il s'agit de faux. Leurs tentatives pour effacer les traces de leurs actes sont également examinées. ©Electre 2020

Dernier volet de cette trilogie signée par les plus grands spécialistes internationaux de la Grande Guerre, consacré à la société civile et à son rôle dans le conflit.

Synthèses transnationales sur le conflit, ses fronts militaires, ses chefs de guerre, les économies de guerre, les aspirations politiques des populations et des troupes, etc.

Dès 1941, quelques-uns ont perçu l'ampleur et la nature spécifique de l'extermination des Juifs au sein des crimes de la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage retrace le destin de deux d'entre eux, deux Polonais qui ont exporté des documents accablants vers l'Angleterre et les Etats-Unis. Mais malgré toutes les preuves, les résistances furent fortes quant à la prise de conscience du génocide. ©Electre 2018

Quatre journaux intimes de combattants et de civils du Nord, rédigés dans les tranchées ou dans la région occupée : les carnets de guerre de Victor Christophe (1914-1919), le journal de Georges Leroy, instituteur (1914-1919), le tableau des évènements particuliers et journaliers de Maria Degrutère (1914-1918) et le journal de David Hirsch. Edition augmentée du journal de Clémence Leroy. Electre 2015

Premier volume dune trilogie qui se veut être une synthèse transnationale de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage montre que la guerre a été immédiatement mondiale par le jeu des empires coloniaux. Il rappelle également certains aspects qui ont été le prélude à des catastrophes à venir : occupation, prisonniers et réfugiés, exterminations de masse, etc.

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d'Europe, assassinés pour ce qu'ils étaient, n'appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.Yves Ternon s'est consacré depuis les années 1960 à l'étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l'Empire ottoman, des Juifs d'Europe et des Tutsi du Rwanda.La préface de l'historienne Annette Becker revient sur le parcours d'Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.Une réflexion nécessaire à l'heure où le monde est de nouveau plongé dans d'autres formes de violences.

M. Halbwachs (1877-1945) a consacré de nombreux travaux à la mémoire, à la mort, au suicide, à l'expérience religieuse et à la déportation. A. Becker relie la vie et l'oeuvre de ce sociologue peu connu du grand public. Elle réalise un essai historique qui retrace son parcours personnel et restitue l'intimité de l'homme tout en proposant une réflexion sur la violence des deux guerres mondiales.

Chefs de file de la nouvelle histoire de la Grande Guerre, les auteurs font partie du groupe de création de l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, musée et lieu d'échange original par sa vision internationale et sa muséographie. Evoquant largement la "culture de guerre", les deux historiens renouvellent ainsi l'approche historique traditionnelle centrée sur la dimension militaire du conflit. ©Electre 2024

Les récits, à trente ans d'intervalle, de ce compositeur et violoniste (1901-1983), qui devint le chef d'orchestre du camp d'Auschwitz-Birkenau, sont des réflexions sur le rôle de la musique dans l'entreprise d'extermination des Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Le volume est complété de trois essais biographique, musicologique et historique nourris des dernières recherches. ©Electre 2018

La Première Guerre mondiale racontée par les photographies et les dessins de l'époque, ainsi que tout au long du XXe siècle dans les différents arts visuels. Electre 2014

Du Pas-de-Calais à la Moselle, dans les campagnes de la Somme et de Belgique comme dans les usines des Ardennes, du Nord ou de Wallonie, des millions de gens ont vécu à l'heure allemande entre 1914 et 1918. Mais de cette outre-guerre derrière les tranchées, on ne parle pas plus qu'on ne s'en souvient. C'est à ces invasions, à ces occupations et à leur cortège d'exactions, de déportations, de privations qu'Annette Becker consacre ce livre. Grâce aux multiples journaux intimes écrits pendant les faits et utilisés ici pour la première fois, aux dessins comme aux archives, elle rend perceptible ce que fut le quotidien d'une guerre totale. Professeure à l'université de Paris-Ouest-Nanterre et membre senior de l'Institut universitaire de France, Annette Becker est spécialiste des deux guerres mondiales et travaille au sein de l'Historial de la Grande Guerre et du Mémorial de la Shoah. Après un 14-18. Retrouver la guerre (avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Gallimard), qui fait autorité, son dernier ouvrage s'intitule Apollinaire, une biographie de guerre, 1914-1918 ( Tallandier, 2009).

Chefs de file de la nouvelle histoire de la Grande Guerre, les auteurs font partie du groupe de création de l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, musée et lieu d'échange original par sa vision internationale et sa muséographie. Evoquant largement la "culture de guerre", les deux historiens renouvellent ainsi l'approche historique traditionnelle centrée sur la dimension militaire du conflit.

La Grande Guerre est le premier conflit déshumanisé, où sont initiées des politiques humanitaires, qui portent déjà en elles les limites et les contradictions de leurs interventions. Cet essai retrace les souffrances éprouvées par les populations civiles ainsi que les interventions humanitaires qui cherchèrent à les protéger.

Issus de diverses disciplines, des auteurs rwandais, belges et français interrogent les sources culturelles, idéologiques, sociales et politiques du génocide des Tutsi trente ans après le drame. L'accès aux archives, la préméditation et la mise en oeuvre des crimes, les façons de commémorer et de reconstruire font partie des sujets étudiés. ©Electre 2024