La sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée « maladie de Charcot », est une maladie grave caractérisée par une dégénérescence de neurones moteurs - responsables de la contraction des muscles - qui mène à une paralysie progressive à l'issue fatale. Elle touche entre 5 000 et 7000 personnes en France, et on dénombre près de 1 000 nouveaux cas par an. À l'heure actuelle, aucun traitement n'est en mesure de la guérir, mais les chercheurs de l'université Northeastern, à Boston, viennent de mettre au point une molécule qui semble prometteuse.

Des chercheurs de l’Institut de neurosciences des systèmes, de la faculté de médecine de Düsseldorf, en Allemagne, ont récemment découvert qu’il existe une relation entre l’expansion du cortex cérébral de notre espèce et notre tendance au vieillissement cérébral, notamment dans les aires associées aux fonctions cognitives avancées. Cette association n’a pas été observée chez les chimpanzés, qui sont les plus proches ancêtres communs des hommes dans l’évolution. Raphaël Gaillard, en charge du pôle de psychiatrie de Sainte-Anne, nous explique la portée de ces résultats.