Second volume des oeuvres romanesques de Jean Cocteau. Comporte des documents inédits ou inconnus figurant généralement à la suite du roman auquel ils se rattachent, ainsi que la totalité des illustrations réalisées bien souvent par Cocteau lui-même qui devaient accompagner les diverses éditions.

"Ces lettres sont aussi l'histoire d'une époque, de 1938 à 1963 : un quart de siècle, un tiers de la vie de Jean Cocteau. L'histoire d'une amitié que rien ne pouvait altérer, même pas le miroir", écrit Jean Marais.

Adaptation très libre de l'histoire d'Oedipe qui, selon l'oracle de Delphes, devait tuer son père et épouser sa mère. Parue en 1934, cette pièce marie le surréalisme, l'ironie et l'anachronisme volontaire. Cocteau y renouvelle le mythe avec les dons du virtuose. (Livres hebdo : livres du mois, 7-8, 2003)

Publié en 1954, ce recueil rassemble une centaine de poèmes rendant hommage aux peintres et aux écrivains qui l'inspirèrent (Velasquez, Gongora, Goya, Picasso, Kafka, Mallarmé, etc.) et à l'Espagne, pays cher au poète. Ce livre chante la désillusion du poète devant le monde moderne et sa révolte face à l'altérité du temps.

Après 1955, l'année des deux Académies, la belge et la française, 1956 et 1957 sont placées sous le signe des murs : ceux d'une chapelle, à Villefranche-sur-Mer, et ceux d'une mairie, à Menton. Cocteau dépense une énergie considérable à ces tâches de fresquiste qui vont dévorer une grande partie de son temps pendant ces deux années, mais il s'y consacre avec une détermination sans faille malgré tous les obstacles - et ils sont nombreux ! - qui vont se dresser sur son chemin. Il tient d'ailleurs, à tort ou à raison, la chapelle Saint-Pierre pour le «couronnement de [son] travail» et envisage même d'écrire, parallèlement au Passé défini, «Le journal de la chapelle», projet finalement abandonné, les nombreuses notes prévues étant partiellement reprises dans le présent volume. Avec le recul, nul doute que le poète aurait trouvé excessive la relation détaillée des moindres difficultés, matérielles ou psychologiques, qu'il rencontre : ses rapports avec ses aides, ses différends dignes de Clochemerle avec les pêcheurs, avec la municipalité ou avec les ecclésiastiques. Il ne faudrait pourtant pas gommer d'un trait les innombrables anecdotes qui émaillent le récit d'une genèse difficile, complexe. Il conviendrait en revanche de déceler derrière les mesquineries, les jalousies, les intérêts contrariés des uns et des autres la détermination d'une conduite soucieuse de préserver sa singularité, d'affirmer sa présence envers et contre tout et tous.

Publié à l'occasion de l'exposition Jean Cocteau sur le fil du siècle présentée au Centre Pompidou de septembre 2003 à janvier 2004, cet album propose de redécouvrir 19 extraits de l'oeuvre poétique de cet artiste multiple, illustrés par quelques-uns de ses dessins.

Tome VI : Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bien-pensants par des propos sur la religion ou la politique. Jamais il n'a eu la dent dure : et pourtant, les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste, qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits-souvenir et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont été changé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

Le premier texte aborde l'art du ballet et de la danse, le second est un hommage à l'animateur des ballets russes Serge Diaghilev (1872-1929).

" Genet et Cocteau : traces d'une amitié littéraire " de Pierre-Marie Héron constitue un dossier remarquablement documenté qui retrace la relation aussi fascinante que complexe, voire tourmentée, entre deux écrivains d'exception. Cet exposé est complété d'une iconographie abondante qui comprend notamment la republication, pour la première fois depuis 1947, de l'intégralité des vingt-neuf célèbres mais très rares dessins que Cocteau a réalisés pour l'édition originale de Querelle de Brest. Ce premier numéro de la nouvelle série des Cahiers présente ensuite un nombre important d'écrits inédits de Jean Cocteau - nouvelles, poèmes et textes divers - réunis par Pierre Caizergues et Pierre Chanel.