Jeune inspecteur des Renseignements généraux le jour, Martin Kowal mène la nuit une vie dissolue dans les boîtes parisiennes, pour tromper sa solitude et son mal-être. Lorsque l'ambassadeur de Bolivie est assassiné en pleine rue le 11 mai 1976, il est propulsé contre toute attente à la tête du groupe chargé d'identifier les mystérieuses "Brigades internationales" qui ont revendiqué l'attentat. Le gouvernement, qui craint l'irruption en France du terrorisme d'extrême-gauche, attend des résultats rapides. Pourtant, l'enquête prend une direction opposée à celle de la piste officielle, vers une organisation d'anciens nazis et d'ex-membres de l'OAS. L'affaire entraîne Kowal au cœur d'une machination impliquant des hauts gradés de la guerre d'Algérie, les dictateurs d'Amérique du Sud et les éminents responsables du pouvoir politique en France, tout en le confrontant au douloureux passé de sa famille. Eric Decouty s'attaque à l'un des secrets les mieux gardés de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing au terme d'un roman captivant. Eric Decouty a mené une carrière de journaliste spécialisé dans les affaires politico-financières. Depuis la parution de son premier roman, "Le petit Soviet", il se consacre à l'écriture. Avec "La femme de pouvoir" et "L'affaire Martin Kowal", il explore les pages méconnues de l'histoire des années 1970.

Paris, 1973. Simon Kaspar travaille à la brigade mondaine, cherchant secrètement à élucider le meurtre de sa mère. Il est chargé de supprimer les autorisations couvrant les proxénètes en échange d'informations sur les personnalités en vue. André Servent, de la DST, dirige une police politique aux ordres de l'Elysée. La Rouquine, alias Lucienne Gold semble au coeur de ces réseaux occultes. ©Electre 2022

En privilégiant un système de propositions "à la carte" répondant au client-électeur, les hommes politiques, selon l'auteur, mettent la démocratie en danger. Ce document décrit un système anti-démocratique relayé par les médias. Des journalistes qui, désirant parler au peuple, simplifient la réalité des faits, produisent de l'information de mauvaise qualité et remettent en cause la démocratie.