Dommage que les pierres n'aient pas la parole. Surtout quand elles servent d'arme du crime.

En 2084, le monde sera idéal. Des robots commenteront un match de football en buvant du pastis, des créatures pourront décapiter les passants et Mozart sera dépouillé de son art tandis que les hommes seront contrôlés par des puces électroniques.

Deux personnages, compagnons d'infortune, tentent de faire revivre un monde disparu en l'évoquant sous forme d'inventaires, de souvenirs, de poèmes. La seule cohérence de leurs récits, l'unique moyen qui leur est donné de mesurer le monde, c'est leur ivresse. Se joignent à eux une fille et un orchestre. (Electre)

Une petite fille construit sa maison imaginaire. En quelques minutes, elle devient une vieille femme, mais elle porte toujours ses chaussons d'enfant. Un conte sur l'enfance, la vieillesse et la mort.

Un homme et une femme investissent la scène, et créent pièce par pièce leur cadre de vie, inventent la nourriture qu'ils n'ont pas et les enfants qu'ils aimeraient avoir. Ces deux personnages en quête d'auteur engagent une réflexion sur l'écriture et la vie.

C'est la pierre qui vous parle. Au procès, j'aurai eu tant de choses à dire. Mais voilà, nous, les armes du crime, nous n'avons pas droit à la parole. Nous sommes condamnées à moisir au fond des armoires métalliques de la P.J., dans des sacs plastique qui nous étouffent...

Vingt conseils plus fantaisistes les uns que les autres, mais toujours pleins de poésie et d'humour, pour entrer dans le monde des fées.

Le petit Luc a trouvé un trésor. Il invite tous ses amis dans le grand magasin de jouets. Mais son trésor n'a pas la même valeur aux yeux du marchand de jouets. (Livres-Hebdo)

Un garçon pleure sa fiancée partie à l'autre bout du monde. Une fille le console en lui disant que, comme la Terre est ronde, ça veut dire qu'elle est juste derrière lui. Le garçon veut se retourner. La jeune fille le lui défend, car la terre ne tourne que dans un seul sens. Elle propose plutôt de voir sa fiancée dans ses yeux à elle. Le garçon s'approche. Elle lui dérobe un baiser. C'est un baiser volé. La jeune fille est condamnée à le porter à sa destinataire à l'autre bout du monde. Le garçon s'élance. Mais ce baiser, qui sait jusqu'où il ira, et qui l'aura ?

La pierre, l'arme du crime nous parle, elle qui jamais n'a droit à la parole, condamnée à moisir dans les armoires de la PJ...