Si le marché mondial du Dam (les solutions de gestion des actifs ou des ressources numériques) se montre toujours dynamique, il est également fortement encombré. Une quinzaine d'éditeurs tels que Adope ou Open Text prédominent et s'affrontent en 2020 en mettant de plus en plus avant les avancées réalisées en matière d'intelligence artificielle ou d'apprentissage automatique. Objectif ? Effectuer de façon automatisée les traitements des images, des sons ou vidéos. Détails. Pas de chiffres.

La robotic process automation - RPA (ou automatisation des processus robotisés), récemment apparue dans le milieu de l'ingénierie documentaire, est un marché à fort potentiel. Cette technologie recouvre de l'intelligence artificielle et s'applique à des cas d'usage pour lesquels d'importants retours sur investissements sont attendus. Concrètement, le RPA a pour objectif d'automatiser les processus métier. Elle est en mesure de traiter des tâches répétitives et chronophages.

Les plateformes de Ged transversales se développent dans le but de : fédérer, tracer et diffuser l'ensemble des contenus électroniques créés en interne ou sur le web. En opposition aux silos documentaires isolés, "la Ged transverse permet de capitaliser un ensemble de documents (RH, finance, bons de transport...) et éventuellement de préparer leur archivage intermédiaire ou définitif", comme l'explique Eric Le Garec, cofondateur de la société de services BlueXML, experte des projets liés à la gestion de contenu.

La technologie "cachet électronique visible", également appelée 2D-Doc, a pour objectif de permettre aux destinataires de vérifier très rapidement l'authenticité des copies papier qui leur sont fournies. Les factures et documents administratifs sont ainsi de plus en plus nombreux à aborder cette technologie qui prend la forme de "flashcodes" ou de codes 2D. En 2018, en France, quatre éditeurs sont "référencés" pour la génération des CEV 2D Doc : AriadNext, Lex Persona, Vision IT et Dhimyotis. Trois d'entre eux sont habilités à valider ces mêmes CEV : AriadNext, Lex Persona et Dhimyotis.

Elles sont présentées comme les nouvelles plateformes de travail collaboratif, qui vont remplacer les réseaux sociaux d'entreprise et autres intranets : les digital worplaces arrivent en France en 2018. Ces outils offrent aux salariés des espaces de communication, de partage de documents ou encore de planification de réunions. Personnalisables et collaboratives, elles sont là pour favoriser le travail en équipe, hiérarchiser les informations diffusées et mieux les organiser.

Ce juteux marché, jusqu'ici aux mains de quelques spécialistes, est aujourd'hui convoité par les enseignes traditionnelles.

Les éditeurs et entreprises s’efforcent aujourd’hui de donner une dimension data à leurs solutions de gestion de contenu. Voici quelques exemples de stratégies et d’outils à l’oeuvre pour assurer cette transformation. Pas de chiffres.

Faut-il, ou pas, encadrer légalement le stockage et l’archivage des données générées par l’internet des objets (IoT) ? La question divise en France et en Europe, où un règlement pourrait voir le jour prochainement.

Les Dam, Digital asset management, ou logiciels de gestion des actifs multimédia en français, permettent à une organisation de gérer des flux de documents mis en circulation sur le web ou de manière dématérialisée. Plusieurs prestataires présentent leurs solutions sur ce segment. Une partie d'entre eux provient du print et adapte ses services au numérique en visant surtout les documents liés aux futures publications papier (affiches, flyers, etc.), tandis que l'autre est au contraire née sur le digital et met en avant sa maîtrise du marketing numérique.

Avec l’automatisation, les applications de gestion électronique des documents (Ged) peuvent franchir un pas de plus en faveur des organisations dématérialisées. Les enjeux sont multiples : gain d’efficacité, bien sûr, mais aussi meilleures fiabilité et traçabilité. Pour automatiser davantage, il faudra identifier les flux, chasser les tâches sans valeur ajoutée, modéliser, tester, mettre en oeuvre… Bien déployée, la méthode permettra de tirer d’autant mieux profit de la solution choisie.

Plusieurs experts sont revenus sur les questions de validation et de sécurisation des échanges et des identités numériques lors d’un séminaire Archimag d’une journée, le 10 mai 2022. Tour d’horizon des évolutions en cours et des enjeux à relever.