La gauche de rupture place ses pions à l’Assemblée nationale et imprime sa marque face au futur exécutif.

La mise à nu des déficits publics par la Cour des comptes et la Banque de France devrait faire réfléchir tout candidat à Matignon sur les conséquences de son programme.

RN et NFP annoncent plus de pouvoir d'achat, mais oublient qu'entraver la création de richesse n'a jamais profité aux classes populaires.

Le programme de la candidate NFP pour Matignon serait incompatible avec un gouvernement d’ouverture et ferait sortir la France de l’orthodoxie économique.

Il appartient au chef de l'Etat d'apporter la preuve qu'il gouverne encore la France. Mais comment avancer au-delà de la conduite des affaires courantes ?

Accroître le nombre de gens au travail et favoriser l’emploi des seniors est le meilleur moyen de renforcer la solidarité intergénérationnelle. En prenant pour référence uniquement la tranche 60-64 ans, les seniors ne sont que 33 % en entreprise contre 60 % en Allemagne, 70 % en Suède et près de 50 % en moyenne européenne.

Il n’y a que deux voies royales pour la relégitimation : la dissolution et le référendum.

Pour de bonnes retraites, mieux vaut élargir l’actionnariat salarié que surtaxer les profits. Formalisé le 10 février, l’accord patronat-syndicat est un vrai signal en direction d’un capitalisme exigeant sur la répartition optimale des bienfaits de la croissance.

L’instrumentalisation politique par les oppositions fait oublier que les revenus des actifs et des retraités dépendent encore du volume de travail. Trop de baisses d’impôt pour les entreprises ou l’investissement ont volé l’argent des retraites. Voilà la logique sur les bancs de la gauche et même un peu au-delà.

En toute logique arithmétique, le COR souligne que le moyen le plus sûr d’arriver à l’équilibre de l’ensemble des régimes serait de diminuer la proportion de richesse de la nation consacrée à la vieillesse. Avec 1,7 cotisant pour 1 retraité, les conditions d’accès à la retraite doivent inéluctablement changer.

L’argent ne manque pas mais la puissance géopolitique fait défaut. Le rapport de force n’est plus uniquement marchand. Que de ce fait l’UE risque de devenir aussi un nain économique ajoute un péril au péril.

L’UE n’arrive toujours pas à se convertir à une forme de capitalisme d’Etat pour riposter au protectionnisme américain. Un “plantage” gouvernemental sur les retraites signerait un recul encore plus marqué de la possibilité d’un leadership élyséen au sein de l’Union européenne.

Pourquoi la pédagogie sur la réforme n’imprime pas. La longueur des cortèges de grévistes, amplement commentée, ne saurait donner la bonne mesure du jusqu’auboutisme du mécontentement. Le jeu reste ouvert.

“La science économique est la science de l’administration des ressources rares.” Signature : Raymond Barre, années 60, premiers mots du célèbre manuel ‘Économie politique’. Après des décennies d’errance masquée par un PIB bâti sur l’endettement, la science économique redécouvre en 2023 les lois physiques de la rareté et des pénuries sur trois marchés emblématiques : les marchandises, le travail, les capitaux pour le financement du risque et de l’innovation. Détails. Pas de chiffres.

Il y a urgence à réduire la dépense publique, qui représente huit points de plus de PIB que la moyenne européenne, alors que les besoins d’investissement sont immenses. Présence d'un second article intitulé "Chers services publics". Données chiffrées.

Face au fossé économique qui se creuse, Bruxelles commence à prendre conscience de l'urgence d'une riposte stratégique.

Comment endiguer l’implacable mécanique des ententes entre partis qui ouvre la porte à des décisions hors-sol.

La future loi de finances sera le centre de l’inévitable combat politique du nouveau Premier ministre.

Chef de gouvernement sans bagages, il paraît capable de neutraliser les extrêmes dans l’Hémicycle.

Beaucoup de mini-solutions et de micro-mesures suffiront-elles pour affronter le réel ?

La dissolution a figé toute espérance de redressement substantiel des finances publiques.