L'auteur envisage de manière marxiste, c'est-à-dire comme configuration des structures sociales, et d'un point de vue spinoziste le rapport salarial, centre nerveux du capitalisme. Il entend démontrer que le capitalisme est un projet de possession intégrale des âmes et des intériorités, le totalitarisme à son stade ultime.

Les auteurs dénoncent les économistes familiers des grands médias qui, non contents de n'avoir pas prévu la crise, s'acharnent à défendre un système qui est cause de la plupart des maux d'aujourd'hui. Contient trois articles du Le Monde diplomatique sur le sujet.

Un essai sur l'euro, à la lumière de la crise grecque. Selon l'auteur, il s'agit d'un despotisme monétaire sous domination allemande, qui asservit par la violence du droit et des règles. ©Electre 2015

La science économique utilitariste domine largement le champ des sciences sociales. A ses yeux, tout n'est que comportements intéressés et calculateurs. La réaction anti-utilitariste a eu tendance à verser dans l'exaltation naïve du désintéressement. Pour sortir du dilemme, l'auteur propose de partir du concept élargi d'intérêt emprunté à Spinoza.

Somme de contributions interrogeant l'apport de la pensée de Spinoza aux sciences sociales. Elles permettent de révéler les impensés et les insuffisances de travaux en sciences sociales, de proposer de nouvelles voies de problématisation et d'analyse. Elles dévoilent également des aspects peu explorés de l'oeuvre du philosophe. ©Electre 2018

Alors même qu'elle n'a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s'est déjà dépassée elle-même. Elle s'est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s'est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu'il est vraiment : le symptôme d'un dérèglement d'une tout autre nature et d'une tout autre échelle. C'est un modèle d'ensemble qu'une sorte de " catalyse par les points extrêmes " rend d'un coup visible, et surtout odieux. Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d'inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d'obscénité de l'enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont oeuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ? Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ? Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un " système socialisé du crédit " jusqu'au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat - celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage -, il s'agit de saisir l'opportunité historique d'une nouvelle donne ", seule à même de dénouer une crise sociale extrême.

Cette pièce de théâtre, qui a pour sujet la crise de la finance mondiale contemporaine, dresse un portrait sinistre de l'élite à travers les personnages des banquiers, un président de la République française, un Premier ministre, un gourverneur de la Banque centrale et des conseillers de la Cour.

En se fondant sur la théorie des affects de Spinoza, le théoricien analyse les ressorts des passions politiques et en particulier pourquoi certaines injustices suscitent des révoltes populaires tandis que d'autres se heurtent à une passivité généralisée. ©Electre 2016

La condition anarchique est ici considérée comme une philosophie des valeurs appliquée à toutes les facettes de la société comme l'éthique, l'esthétique mais aussi l'économie. Ce système de pensée est lui-même établi et soutenu par la notion d'affect. ©Electre 2018