Comme Haïti, affecté par le tremblement de terre meurtrier du 12 janvier 2010, l'Etat de l'Orissa, en Inde, a subi de nombreuses catastrophes naturelles, dont le tsunami en 2004. L'observation de son redressement, fondé sur le renforcement des moyens économiques et l'organisation de la population, renvoie au débat que soulèvent les modalités de la réponse humanitaire et le processus de reconstruction en Haïti.

Alors que les troupes américaines devraient quitter le pays avant la fin de 2014, le système de santé afghan est plus délabré que jamais. D'où les difficultés d'accès aux soins pour les quatre cent cinquante mille personnes déplacées.

Devant les naufrages récurrents en Méditerranée, il faut rappeler que les crises humanitaires sont de plus en plus nombreuses, longues et graves. Il convient donc de réformer le financement de l’aide humanitaire.

Enlevé le 3 avril 2007 dans le sud-ouest de l'Afghanistan, avec sa collègue Céline Cordelier - relâchée entre-temps -, M. Eric Damfreville, membre de l'organisation non gouvernementale Terre d'enfance, a été libéré le 11 mai 2007 par les talibans.

Pendant longtemps accueillies avec bienveillance, les ONG humanitaires sont de plus en plus mal reçues sur les terrains où elles interviennent, au point que certains de ses permanents sont enlevés contre rançon ou tués. Pourquoi l'image des humanitaires s'est-elle dégradée ? Les ONG peuvent-elles échapper à l'assimilation avec le monde occidental et au soupçon de néocolonialisme ?

Chaque année, l’aide nécessaire pour faire face aux situations d’urgence dans le monde n’est abondée que de manière partielle et sélective par une vingtaine de pays contributeurs. Obligées de trouver des financements complémentaires, les organisations non gouvernementales occidentales sont de plus en plus dépendantes des donateurs privés, tandis que celles des pays affectés demeurent marginalisées. Données chiffrées. Graphiques.