Recueil composé de cinq récits dans lequel H. Miller révèle plusieurs facettes de ce que fut pour lui le voyage : le voyage picaresque, le voyage raté et le voyage intérieur. Il ne fut pas un grand voyageur et ses pôles d'intérêt n'ont jamais changé : la France, la Grèce, Brooklyn où il est né et la Californie où il est mort.

Le premier roman autobiographique écrit par Miller avant Tropique du Cancer. Il raconte la vie à trois avec June Mansfield Smith et Jean Kronski. Les deux femmes partiront à Paris, laissant Miller en pleine dépression.

La première version de Tropique du Capricorne, c'est-à-dire celle que Miller a commencée à écrire en 1934. Cette version inconnue jusqu'alors sera découverte en 2010 par l'un des ayants droit de l'auteur.

« C'est maintenant l'automne de ma seconde année à Paris. On m'y a envoyé pour une raison dont je n'ai jamais pu sonder la profondeur. Je n'ai pas d'argent, pas de ressources, pas d'espérances. Je suis le plus heureux des hommes au monde. Il y a un an, il y a six mois, je pensais que j'étais un artiste. Je n'y pense plus, je suis ! Tout ce qui était littérature s'est détaché de moi. Plus de livres à écrire, Dieu merci ! Et celui-ci, alors ? Ce n'est pas un livre. C'est un libelle, c'est de la diffamation, de la calomnie. Ce n'est pas un livre au sens ordinaire du mot. Non ! C'est une insulte démesurée, un crachat à la face de l'Art, un coup de pied dans le cul à Dieu, à l'Homme, au Destin, au Temps, à la Beauté, à l'Amour !... à ce que vous voudrez. » Avec cette chronique flamboyante, libertine et révoltée du Paris des années 1930, Henry Miller signe un chef-d'œuvre hors norme.

4ème de couv. : "APRÈS TANT D'ANNÉES, il était important de présenter enfin l'intégralité de la correspondance échangée entre Henry Miller et Lawrence Durrell, amis pendant près d'un demi-siècle. Une première partie, couvrant les années 1935 à 1959, avait fait l'objet d'une publication partielle aux Éditions Buchet/Chastel en 1963. Elle se voit aujourd'hui augmentée par les lettres écrites entre 1959 et 1980, inédites en français, et enrichie de passages qui avaient été supprimés lors de la première édition. La publication de cette correspondance passionnante et vivante, qui ne s'achève qu'avec la mort de Miller en 1980 et nous touche autant sur le plan humain qu'artistique, est donc un véritable « événement littéraire », qui permettra aux lecteurs français d'aller beaucoup plus loin dans la découverte de ces deux grands hommes de lettres. "