Extraits du Manifeste hédoniste où sont développées des valeurs chères à M. Onfray.

Dans ce volume, le philosophe évoque les penseurs qui l'ont influencé, de Diogène à Derrida. Il fait part de ses réflexions politiques, de sa conception de l'anarchisme, de ses découvertes et de ses goûts en matière de littérature, de musique, d'art contemporain et d'architecture. Au gré de ses voyages et de ses visites, il relate ses rencontres avec des artistes et autres créateurs.

L'auteur propose une philosophie de l'amour, qui est pour lui un des principaux enjeux de l'existence, fondée sur l'expérience et construite par la pensée. A partir d'exemples personnels ou tirés de la littérature et de la philosophie, il aborde les thèmes de la morale du devoir, de la faute et du regard social, des relations désastreuses, de la fidélité, du libertinage, du désir, du secret, etc.

Ouvrage s'attachant à la déconstruction existentielle de Françoise Dolto en croisant sa vie, son oeuvre, sa théorie et ses prises de position pour dresser un portrait sans concession de la figure emblématique de la psychanalyse de l'enfance et dénoncer la pensée de Dolto.

Le requiem est une forme indissociable de la liturgie religieuse chrétienne. M. Onfray conserve la structure de cet exercice musical pour rédiger un texte qui, fidèle à la forme classique, propose une messe des morts athée. Retrouvant le sens du cosmos, il place la mort dans le grand cycle naturel de la transformation et non de la disparition.

Au sommaire de ce cinquième tome de sa " Contre-Histoire de la philosophie ", Michel Onfray s'attache plus particulièrement à souligner la dimension utopique des hédonismes libéraux du siècle dit de la " Révolution industrielle ". Pour ce faire, il se penche sur les oeuvres de Mandeville, Bentham, Godwin, tout en explorant les virtualités " eudémoniques " des théories de Flora Tristan, Stuart Mill, Owen, Fourier et Bakounine - qui, chacun dans leur genre, incarnent la pensée d'une gauche inexploitée et pleine de promesses.

Ce volume de la Contre-histoire de la philosophie propose de résister à la massification de l'époque par la construction d'une subjectivité forte revendiquée comme telle. Pour Henry David Thoreau, la nature peut et doit nous donner des leçons : contre la technique et la société de consommation, le philosophe propos la marche, la solitude, la frugalité existentielle, la rébellion libertaire, l'autosubsistance sous toutes ses formes. Arthur Schopenhauer formule la philosophie pessimiste la plus achevée, mais vit selon les principes d'un épicurisme théorisé dans L'Art du bonheur. Enfin, dans L'Unique et sa propriété, Max Stirner pose les bases d'un homme post-chrétien qui donnera des idées à un certain Nietzsche... Ces trois penseurs radicaux offrent de nouvelles possibilités d'existence. Cette contre-histoire est une invitation pour chacun à mener une vie philosophique.

En créant lUniversité populaire de Caen en 2002, le philosophe participait au mouvement créé par G. Deherme à la fin du XIXe siècle autour des universités populaires et du voeu formulé par Condorcet. Il évoque son expérience et sinscrit en faux contre les dogmatismes étroits, la moralisation, le formatage intellectuel de luniversité française.

Recueil de haïkus écrits en 2013-2014, période marquée par la mort de sa compagne après trente-sept ans de vie commune et le deuil qui s'est ensuivi. Electre 2014

Recueil de poèmes inspiré de la vie de l'auteur ainsi que de la faune, de la flore et des coutumes issues de la Martinique. ©Electre 2019

Réflexion sur la censure exercée par la presse française à travers six livres dont Les habits neufs du président Mao : chronique de la Révolution de Simon Leys et Le choc des civilisations de Samuel P. Huntington. L'auteur évoque les diverses stratégies mises en place : organiser la censure par le silence et la désinformation ou promouvoir de mauvais livres. ©Electre 2022

Ce recueil de haïkus constitue une sorte de journal intime sur une période marquée par le deuil et le chagrin, suite à la disparition de la compagne de l'écrivain. Celui-ci évoque sa tristesse et sa mélancolie tout en affirmant sa présence au monde, consignant par écrit ses émotions et ses sensations, ses souvenirs, dans son village natal ou dans la ville normande où il vit désormais. (Electre)

Dans la perspective de construire l'anarchie dans les actes, M. Onfray se propose de sortir l'anarchisme d'un contexte daté et de lui ôter ses accents bellicistes, misogynes, pour mieux conserver son esprit libérateur. Ouvrage issu d'une conférence donnée au Théâtre du Rond-Point avec l'Université populaire de Caen.

Constatant que seuls les protagonistes les plus austères de la philosophie sont connus, M. Onfray propose d'étudier vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Ce volume consacré au XVIIe siècle, traite des libertins baroques, des philosophes inspirés par Montaigne, les récits de voyage du Nouveau Monde, les cabinets de curiosités... : Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Evremond...

Le dernier opus de Cosmos explore les arts, la poésie et la musique : ces créations humaines qui s’allient à la nature pour permettre à chacun d’expérimenter le sublime. Des origines préhistoriques à la prédominance chrétienne, de l’art bourgeois de la Renaissance jusqu’aux créations contemporaines, Michel Onfray ébauche une contre-histoire des arts, citant Mallarmé, André Breton, Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Bachelard, Georges Rouquier ou Pierre Soulages. L’art change de paradigme, et si la notion cardinale du beau disparaît, elle laisse la place au sublime, ce sentiment d’étonnement radical et subjugué qui peut réunir en un instant l’homme et le cosmos.

Le philosophe M. Onfray montre comment, en une vingtaine de siècles, le christianisme a obscurci tout rapport à la chair et propose une philosophie des Lumières sensuelles, en prenant exemple sur le Kamasutra, opposé à saint Augustin.

Pour retrouver la voie d'une philosophie vivante, quand la pratique de la discipline philosophique suppose une conversion existentielle, M. Onfray propose une communauté philosophique. Il a créé à cet effet une université populaire à Caen, dont le présent ouvrage est le manifeste.

L'auteur cerne la démarche des Cyniques grecs du IVe siècle av. J.-C. avec pertinence, érudition et complicité, et donne, à ce petit livre, la portée d'un traité personnel d'ironie philosophique d'une grande authenticité

Ce parcours initiatique, sous forme de discours, de la méthode du peintre V. Adami permet d'élaborer une histoire de la philosophie de l'artiste à partir de ses portraits : Esope, Nietzsche, Freud, Derrida ou Quignard.

Le philosophe évoque les légendes construites autour de l'abbé de Rancé, qui, après la mort de sa maîtresse, rejette tout hédonisme et refonde sévèrement l'ordre des Trappistes, lui imposant une règle rigoriste. Il interroge la relation à la mort et à Dieu qui motive ceux se retirant du monde et se soumettant à une discipline stricte, évoquant ses propres deuils et leurs effets sur un athée. ©Electre 2019

De Toutankhamon à John Kennedy, C. Lefort et K. Valentin étudient le rapport entretenu par ces personnages célèbres avec le vin et dressent des portraits de buveurs. Elles les font revivre le temps d'une dégustation.