De sa maison, un jeune homme regarde son trésor, "ses trois étoiles alignées" qui remplissent sa vie. Mais un soir de cyclone, elles disparaissent. Il abandonne tout et part à leur recherche car "il n'a pas d'ailes, il ne fait pas le poids". Il croise des gens qui ne comprennent pas sa quête, il avance "à petit pas, sans savoir où". Un soir, de désespoir, il lance une pierre au ciel et "elles" sont là, il les reconnaît. Il construit alors sa maison à cet endroit, d'où il peut les contempler à loisir mais "pourtant, si un nuage, même petit, même de passage, les cache pour quelques secondes, je tremble un peu". (STITMAG)

Joseph est un peu perdu entre les crises de larmes de sa maman, son départ précipité au Pouliguen pour se reposer. Heureusement que Cécile, sa grande soeur de 22 ans, est là car, dans ces moments difficiles, elle seule sait trouver les mots justes, ceux qui rassurent et qui consolent. Bons lecteurs (à partir de 9 ans). (Livres-Hebdo)

Bonhomie est un pays comme le nôtre, à la différence près qu'on y est toujours heureux... Une petite larme au coin de l'oeil de Médéo, la première en ce pays-là, provoque un grand émoi.

Nouit et Kuma, chacun dans sa maison, tremblent et frissonnent. C'est à cause de ce petit flocon glacé qu'ils ont dans le ventre, un petit flocon d'amour qui grandit peu à peu.

Tandis que le narrateur, aux expressions étrangement enfantines, s'émerveille de la sagesse de ses enfants, les images montrent au contraire des enfants en train de faire des bêtises. Le narrateur est en fait une petite fille qui tente de se faire offrir le vélo de ses rêves en vantant ses propres mérites.

Amal, c est mon frère de tous les jours. Il est né un soir de rage. Sans éclairs, Sans tonnerre, Juste son cri en mitraillette. Moi, je suis arrivé bien après. C était normal qu il m'apprenne la vie. Est-ce normal de naître dans la guerre ? Est-ce normal de jouer le jeu ? Est-ce un jeu ?

Autrefois, les grands-parents passaient leur temps à faire plaisir à leurs petits-enfants : ils les gardaient pendant les vacances scolaires, les accompagnaient au musée ou au cinéma le mercredi après-midi. Mais, aujourd'hui, les grands-parents sont jeunes et actifs, au risque d'être parfois fatigants. ©Electre 2019

Dans son village en Angleterre, un jour de braderie, M. Wilson décide de mettre en vente les souvenirs extraits de sa mémoire. Mais, au fur et à mesure que les ventes s'accumulent, il se rend compte de la valeur réelle de son passé. L'arrivée de sa petite-fille devant son étal presque vide lui fait mesurer l'importance de transmettre ses souvenirs. ©Electre 2018

En chacun des protagonistes se révèle un ange et se cache un démon.

Ce matin, Ambapa, le gardien du feu, n'est pas rentré de la forêt. Sanki attend tout le jour, puis, au crépuscule, s'arme de courage et s'en va reprendre Ambapa au "Noir de Nuit". Par trois fois, l'enfant affronte les esprits. Peu avant l'aube, seulement, il comprendra que c'est à lui désormais de tenir les flammes en vie.

Amba'pa, le gardien du feu, n'est pas rentré de la haute forêt ; le petit Sanki, désespéré comme tout le village, décide de partir à sa recherche dans la haute forêt, là où le "noir de nuit l'a englouti". Les pastels d'Olivier André esquissent des personnages aux contours ocres, couleur de feu. Sanki va traverser des épreuves à travers la jungle. Il rencontrera le "Singulier, gardien discret de la Solitude", sous les traits d'un singe malin, pour lequel l'enfant acceptera de ne plus entendre, puis "le Taciturne, gardien muet du silence", sous la forme d'un grand chat, qui lui dit de se taire, et enfin la "Torpeur, puissant parfum du sommeil", à l'aspect de serpent, et Sanki acceptera de ne plus voir. Dans le noir de la nuit, il apercevra enfin Amba'pa, qui s'adresse au garçon dans un langage secret et lui confie "je ne me suis pas perdu, mais le sentier est si court du jour à la nuit... Ne m'attends pas pour vivre". Depuis, Sanki est le dépositaire du feu, qui élève dans ses flammes l'âme d'Amba'pa. (Sandrine Genin)

Samuel n'a qu'un rêve, se faire ami avec le garçon d'écume. Il s'agit d'un garçon de son âge qui ne quitte jamais la péniche de ses parents. Sylvain passe sa vie sur son bateau en se demandant qui peut bien être ce garçon des rives qui lui fait bonjour de loin.

Nouit et Kuma, chacun dans sa maison, tremblent et frissonnent. C'est à cause de ce petit flocon glacé qu'ils ont dans le ventre, un petit flocon d'amour qui grandit peu à peu.

Zacharie, un jeune garçon de 19 ans sur le point de devenir père s'adresse à son futur enfant, se confie à lui et évoque son désir de paternité, malgré son jeune âge.

Lili a honte du métier de sa mère, chanteuse, et de son père, musicien de bal. Leur répertoire date du XXe siècle et leur notoriété sur les réseaux sociaux est au point mort. Chaque fois qu'elle les accompagne à un mariage, dans leur camionnette siglée d'un accordéon, elle voudrait être invisible. Mais sa rencontre avec la jolie mariée lui fait comprendre que ses parents sont loin d'être des nuls. ©Electre 2021

Reconnaissance de la morphologie d'un visage dans les objets, la nature et les matières du quotidien. ©Electre 2016

"Je mets bout à bout Baobab et marabout. J'ajoute partout des tam-tams et des tatous. Je case illico callebasse et cacao. Et j'obtiens, c'est beau un afro méli-mélo." (Quatrième de couverture)

Asis sur un mur au milieu du désert, un petit garçon s'adresse intérieurement à un être cher "parti pour un long voyage", à qui il livre sa tristesse, ses regrets, ses peurs... Un album qui aborde le thème difficile de l'absence avec poésie et justesse.

Les parents de Salomé sont artistes dans un cabaret. Un soir, Dalila est singulièrement étouffée par son serpent. Un drame qui a tout l'air d'un meurtre. Qui pouvait en vouloir à la charmeuse de serpents ?

Vincent aimerait bien se débarrasser de son image d'enfant sage, mais n'ira-t-il pas trop loin ? (Livres-Hebdo)

Nora, adepte du gothique, va partir en internat et Mathis, son petit frère, se retrouve tout seul. Il a un gros cafard : avec qui va-t-il se disputer maintenant ?

C'est vrai qu'Agnès avait tout pour me chavirer le coeur. Son grand sac en cuir rouge qui dépassait de ses épaules lui faisait comme des ailes dans le dos. Mais je n'étais pas amoureux d'elle. Pas à ce moment-là. Son rire, un rire en cascade, n'était qu'une porte entrouverte par laquelle je pensais bien qu'on pourrait se connaître. C'était le premier jour d'école et déjà je lui sortais tout mon savoir-faire, le grand jeu du séducteur... (Quatrième de couverture)