Réunit trois essais de Thoreau sur ses voyages dans le Maine en 1846, 1853 et 1857. Il y décrit un pays presque désert, couvert de forêts, à l'hydrographie complexe, riche d'une flore et d'une faune diverses.

Ce récit d'un instituteur engagé dans la révolution de février 1848, qui fut écrasée quatre mois plus tard par de prétendus alliés du peuple, puis, en 1871, dans la Commune de Paris, constitue un témoignage sur les événements politiques, la tactique révolutionnaire et le bouillonnement idéologique de la gauche de l'époque.

Entre 1858 et 1860, un jeune Américain du nom de Samuel Woodworth Cozzens (1834-1878) s'aventure sur les terres des indiens Apaches en Arizona. Il en rapporte un témoignage au vitriol, loin du mythe du bon sauvage cher à Rousseau : les Apaches sont des créatures sanguinaires et diaboliques qu'il faut éradiquer pour laisser place à la vraie civilisation. Ce récit ethnographique dérangeant, décrivant la vie quotidienne des Apaches dans une nature hostile et grandiose, a connu un immense succès en France à la fin XIXe siècle, et n'a pas été re-publié depuis le début du siècle à notre connaissance.

Un éclairage sur le Moscou de 1812 et l'épopée napoléonienne, à partir de témoignages issus de personnes qui faisaient partie de la colonie française de la ville à ce moment-là : un ecclésiastique, deux artistes de théâtre et un aristocrate.

Les illustrations de cet ouvrage entraînent les lecteurs du Moyen Âge au XIXe siècle, sur les traces des bâtisseurs, architectes, décorateurs, utopistes ou simples témoins d'un passé dont ne subsistent parfois que des ruines. Ils ont pour noms Villard de Honnecourt, Jacques Androuet du Cerceau, Etienne Dupérac, Palladio, le Bernin, Borromini, Viollet-le-Duc, entre autres.

M. Brix éclaire l'avènement de la doxa moderniste et analyse les raisons pour lesquelles certains écrivains se sont avisés durant la deuxième moitié du XIXe siècle de remettre en cause les missions traditionnellement dévolues à la littérature. L'auteur interroge la pertinence de réhabiliter à présent l'idée que la littérature pourrait contribuer à l'amélioration du sort de l'humanité.

Cette histoire des politiques de conquête menées par les puissances coloniales de 1830 à 1914 permet de dresser un bilan des affrontements entre Blancs et peuples de couleur, du commerce et des comptoirs, de l'esclavage et des épidémies, mais aussi de la diffusion des savoirs et du progrès technique par la force des armes et pour l'orgueil des impérialismes européens.

Il y a 150 ans, éclatait l'affaire Mortara, histoire du rapt à la demande du pape Pie IX d'un enfant juif considéré comme chrétien par les autorités catholiques. Etudie trois histoires similaires : Montel (1840), Coen (1864) et Finaly (1953). Analyse les caractères antisémites du catholicisme et les raisons pour laquelle cette histoire est tombée dans l'oubli.

Une étude des décors du palais du Louvre vers 1820 qui s'attache particulièrement aux grands décors figuratifs commandés sous la Restauration, notamment ceux d'Ingres, de Delacroix, Delaroche, Cogniet et Scheffer.

A la même époque, la deuxième moitié du XVIIIe siècle, se développent à la fois les premières conquêtes de l'espace grâce aux montgolfières, et les fabriques d'impression textile, parmi lesquelles la manufacture créée par Oberkampf à Jouy-en-Josas. Tout naturellement, les toiles imprimées prirent l'aérostation comme l'un de leurs thèmes, et cela jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Présentation, par un précurseur américain du XIXe siècle, d'un commerce qui repose sur le principe d'égalité et qui n'offre donc pas de place aux ambitieux désireux de s'élever aux dépens d'autrui.

La carrière de l'architecte Jacques Ignace Hittorff (Cologne 1792-Paris 1867) est sans nul doute l'une des plus remarquables de son temps mais l'une des plus méconnues. Fils d'un maître tôlier de Cologne, il exerce pendant un demi-siècle sous cinq gouvernements ou souverains français différents. Il crée ainsi quelques-uns des plus célèbres édifices du XIXe tels que la gare du Nord et conçoit lune des plus belles perspectives de lurbanisme européen : le grand axe sélançant de la place de la Concorde et des Champs-Elysées à la place de lEtoile, jusquau bois de Boulogne. Historien dart fort influent, il rédigea des livres sur la Sicile, traduisit des ouvrages archéologiques et inventa une théorie sur la polychromie dans larchitecture grecque. Lauteur nous révèle la place de premier plan quoccupe cet artiste dans larchitecture du XIXe tout en nous faisant découvrir les documents exceptionnels et en grande partie inédits conservés à la bibliothèque de luniversité de Cologne : journaux de chantiers, lettres, journaux de voyages et quantité de dessins superbes.

Cette autobiographie romancée est écrite par une esclave noire ayant fui la plantation de ses maîtres avant d'épouser un pasteur méthodiste et de devenir institutrice à la veille de la guerre de Sécession. Elle raconte sa captivité, ses différents maîtres, les relations internes à la communauté afro-américaine, ses tentatives pour s'évader et enfin la liberté. ©Electre 2018

Entre le livre pérenne et le journal éphémère, le périodique naît au XIXe siècle en Angleterre. Bénéficiant des progrès de l'imprimerie et des transports, il révolutionne l'imprimé et les habitudes du lectorat dans de nombreux domaines. Dépouillement bibliographique de 103 recueils publiés en France entre 1801 et 1914 et ensemble d'images extraites de ces publications relatives à leur diffusion.

Histoire de la presse et des types de périodiques publiés dans la France du XIXe siècle, considérés dans leur dimension culturelle et littéraire. En rassemblant les données techniques, économiques, sociales, politiques et journalistiques, cette synthèse offre une approche pluridisciplinaire où les problématiques issues de l'histoire sociale, culturelle et littéraire se fécondent mutuellement.

Analyses des interactions entre intellectuels queers dans le contexte de la Belle Epoque. En prenant l'exemple de Colette, André Gide ou encore Georges Eekhoud, les contributeurs rendent compte de leur engagement au sein d'une société qui les marginalise, leurs rencontres par le biais du militantisme et leurs collaborations dans le domaine littéraire. ©Electre 2024

Des dernières décennies de l'administration ottomane à la guerre des Six-Jours, une tentative de replacer les problèmes actuels dans une perspective temporelle qui permet de mieux en comprendre la genèse.

William Morris, né dans l'Angleterre industrielle du XIXe siècle, acquit la compréhension et la maîtrise de la technique artisanale, tapisserie ou imprimerie. Ses schémas stylisés et souvent empruntés à la campagne anglaise, à des faits historiques et au folklore, aux mythes et aux légendes, lui ont inspiré ses plus beaux motifs.

Tous les grands écrivains en veulent à la presse et surtout à la critique. Pour eux, les journaux servent à emballer le poisson et les journalistes sont des poisons. Lire un journal, c'est mauvais ; écrire dedans, c'est au mieux une perte de temps et au pire une perte de talent. La presse n'a pas bonne presse chez les artistes. Ils ont contre elle une dent du Diable. [?] Ils sont pour la liberté de la presse, sauf quand elle dit du mal d'eux, et elle dit toujours du mal d'eux, d'une façon ou d'une autre. Ou pas assez de bien. Ou pas le bien qu'il faut. Les journaux, c'est la télévision du XIX e siècle, le théâtre étant son cinéma. L'ouvrage de Balzac est en fait une longue critique télé. Patrick Besson

Philippe Dufour a enseigné la littérature française en Afrique du Sud, au Brésil, aux États-Unis et au Maroc. Il est actuellement professeur à l'université François-Rabelais (Tours).

Examen de l'oeuvre de penseurs qui durant le XIXe siècle ont cherché à restituer la dimension individuelle de l'histoire afin de saisir le processus de l'histoire universelle. Parmi eux, des historiens (T. Carlyle, W. von Humboldt, F. Meinecke), l'historien de l'art J. Burckhardt, le philosophe W. Dilthey et le romancier L. Tolstoï. Une exploration des frontières entre biographie et histoire.

Retrace l'acheminement, de Louxor jusqu'à Paris, de l'obélisque offert à la France en 1830 par Mehmet Ali, roi d'Egypte. Son transport nécessita la construction d'un bateau capable de supporter une charge de 230 tonnes. Il fallut deux années pour le ramener jusqu'à la place de la Concorde où il fut érigé le 22 octobre 1836.

De brèves notices sont consacrées à plus de 3.000 photographes, fabricants de matériel et artisans en activité à Paris au XIXe siècle et au début du XXe : spécialité, activité principale, adresses successives d'atelier, dates de début et de fin d'activité, prédécesseurs et successeurs... Elles permettent d'identifier les noms et signatures sur les photos et cartes postales de l'époque.