Dans Oedipe roi, le mécanisme par lequel l'avertissement destiné à éviter au personnage central une double catastrophe en devient la cause. Ce mécanisme résulte le plus souvent d'un conflit entre une volonté humaine et un fatum d'origine divine. Il est analysé dans diverses pièces, des tragiques grecs à W. Shakespeare, en passant par P. Corneille, J. Racine et H. von Kleist. ©Electre 2018

Cet ouvrage est la première étape d'un dépouillement systématique de la production de textes courts du XIXe siècle (déjà 1 156 titres répertoriés), en vue de dresser un inventaire année par année de la nouvelle française. Autrement dit, de tout ce qui ne fait plus partie de notre mémoire, qui n'est plus édité, qui n'est plus commenté, mais qui a contribué à édifier le patrimoine littéraire d'un siècle. Avec comme propos d'écrire l'histoire de ce genre, inédite à l'heure actuelle, de faire découvrir les vrais et nombreux visages de la nouvelle de l'époque, trop souvent réduits à celui de la nouvelle fantastique. La nouvelle au XIXe siècle, ce n'est pas seulement Mérimée et Maupassant : ce sont encore quatre-vingts pour cent d'une production qui sont occultés.

Etude sur le fétichisme, nommé ainsi par le psychologue Alfred Binet en 1887, replacé dans son contexte grâce à l'analyse de textes littéraires, pornographiques et psychiatriques de la Belle Epoque. ©Electre 2019

Pierre Glaudes est professeur de littérature française à l'université de Paris - Sorbonne.

Groupe sans programme ni manifeste, le cercle Zutiste se réunissait à l'Hôtel des Étrangers, boulevard Saint-Michel, à Paris, au début des années 1870. Il réunissait, entre autres, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Cros, André Gill, Raoul Ponchon, Paul Bourget et Germain Nouveau.