Une synthèse sur les peuples premiers tels que les Sioux, Yanomami, Massaï, Aborigènes et sur leurs moyens pour lutter contre la dégradation de leur cadre de vie et la disparition de leur culture. L'auteure confronte les regards des philosophes, des anthropologues et des indigènes eux-mêmes pour tenter de définir les peuples premiers et d'en tirer des leçons d'universalité.

Une étude sur les aventures de Corto Maltese axée sur la place de l'étranger car Corto est lui-même un apatride en errance. Se fondant sur les théories de sociologues qui ont analysé la figure de l'étranger (Werner Sombart, Georg Simmel ou encore Max Weber), l'auteur montre la modernité de Hugo Pratt qui a choisi pour héros un marginal, habituellement relégué au rang de méchant. ©Electre 2019

Une sélection de travaux du philosophe français sur la pensée de Kant et de Schopenhauer, s'attardant sur la modernité et le rationalisme critique audacieux. ©Electre 2017

Se fondant sur Hobbes et Bentham, Isaiah Berlin définit, en 1958, la liberté négative comme l'absence d'interférences extérieures, estimant qu'elle est la seule forme respectant le pluralisme des valeurs. Les présentes contributions débattent sur la définition du concept et remettent en cause l'analyse de ses usages et de ses conséquences. ©Electre 2018

Tente de comprendre philosophiquement pourquoi la Shoah s'est produite dans cette Europe civilisée et cultivée, pétrie dans l'idéal de la raison humaine et des valeurs du progrès issues de la civilisation des Lumières.

L'oeuvre de M. Bloch montre une vision inédite de l'histoire, dans le sillage de la sociologie durkheimienne. Peu lu par les philosophes, M. Bloch fonde la science historique sur l'observation directe et la comparaison plutôt que sur l'interprétation d'un passé inaccessible.

Une édition commentée du célèbre cours rédigé par A. Comte, fondateur du positivisme. Ce volume rassemble les six premières leçons consacrées à la partie dogmatique de la philosophie sociale.

E. Helmer convoque la géographie, la littérature, la sociologie et l'histoire pour développer une philosophie des lieux, objet peu développé par la pensée occidentale. Il montre l'importance du cadre physique dans l'existence humaine et dans le rapport qu'individus et groupes entretiennent avec l'universel. ©Electre 2020

Hors des théories philosophiques occidentales, cet essai défend une philosophie non-dogmatique du non-sens, influencée par les bouddhistes zen, associant le nihilisme aux forces du songe et de l'intuition. ©Electre 2020

A la faveur de la crise sanitaire de la Covid-19, la philosophe s'interroge sur la gratitude souvent vécue comme un tourment du fait de l'asymétrie résultant du geste de remerciement entre celui qui remercie et celui qui est remercié. Elle propose de considérer cette asymétrie comme une fragilité et en même temps une richesse. ©Electre 2020

Les sociétés occidentales connaissent un accroissement inédit des revendications en faveur des réparations. Les catastrophes historiques qui ont bouleversé le siècle dernier en sont l'origine immédiate et le paradigme fondateur. Le pari de cet ouvrage est de prendre à sa juste mesure l'historicité contemporaine de la réparation tout en la saisissant dans sa profondeur anthropologique. La réparation est un phénomène global qui ne se présente pas de manière unifiée  : réparer un objet, réparer une lésion, réparer une offense, réparer un crime… Que révèle la réparation de l'être humain ? Sa vulnérabilité (naturelle), sa faillibilité (morale), son incomplétude (sociale), mais aussi l'ensemble des capacités qu'il met en œuvre pour en conjurer les effets, jusqu'à une certaine limite. L'irréparable du temps et l'irréparable de la dette hantent toute politique de réparation. Autant de défis qui se posent à une philosophie de la réparation construite dans un dialogue renouvelé avec les sciences sociales. 

Membre du PCF depuis 1933, député puis sénateur, R. Garaudy fut exclu en 1970 de ce parti dont il a été un temps le philosophe officiel. Converti à l'islam en 1982, il est l'auteur de nombreux livres, dont Les mythes fondateurs de la politique israélienne pour lequel il fut condamné pour négationnisme. L'itinéraire d'un intellectuel "raté mais exalté",