Ce qui pourrait sonner comme une formule passe-partout chez beaucoup d'artistes s'impose comme une véritable déclaration de foi pour Roscoe. Trois ans après Cracks, premier disque bluffant dans son émotion brute et son intelligence, les cinq membres de la formation belge affirment leur identité -et leur différence- avec cet album tout en nuances réalisé par Luuk Cox (Girls In Hawaii, Stromae, MLCD).

Des mélodies imparables aux breaks détonnant en passant par les solos de guitares et une construction rythmique impeccable, chaque piste de cet album est une véritable pépite intemporelle.

Depuis leur première collaboration en 98 pour la BO du film Chat noir chat blanc, conte burlesque tzigane et leur premier album en 2000, Emir Kusturica & the No Smoking Orchestra ont scellé durablement leur histoire : La vie est un miracle, l'opéra Le Temps des gitans, ou plus récemment On the milky road. Corps diplomatique concrétise 20 ans de vie commune, deux décennies qu'ils sillonnent le monde à coup de concerts, multipliant les rencontres sur scène (Joe Strummer, Iggy Pop, Del Torro, Johnny Depp, Die Antwoord, Manu Chao...) et démultipliant leur audience. Le groupe de Belgrade, mené par son mentor guitariste et désormais chanteur, s'est imposé comme un des leaders de la musique des Balkans. (Electre) (Electre) (Electre)

Le dixième album studio du groupe est sans aucun doute le fruit d'un travail subtil redéfinissant leur approche unique de la musique américaine, mêlant du rock folk, de la post-punk, du jazz spirituel, de la blues country, de l'improvisation avant-garde et l'âge d'or du rock'n'roll. Aux côtés des compositions originales de Gano, l'album offre deux réinterprétations incroyables dont "I'm not gonna cry" de Pyx Lax, et "God bless america" d'Irving Berlin. (Electre)

Après le succès international de Prince of tears (2017), le dandy anglais est de retour avec un album entièrement dédié à des personnages et des situations cinématographiques, dessinant les contours d'un voyage qui s'ouvre dans l'obscurité profonde. "La progression au cours de l'album est censée représenter le monde de Kubrick, comme un voyage psychologique dans le labyrinthe de The Shining" confie l'anglais préféré des français. Une chose est sûre : Baxter loves you. (Electre)

Après Les Danaïdes en 2015, les Talents Lyriques gravent en première mondiale Les Horaces d'Antonio Salieri, qu'ils ont recréé à Versailles en 2016 ! Pour ressusciter cette partition, Christophe Rousset convoque un casting vocal de rêve : le ténor Cyrille Dubois, Judith van Wanroij, Julien Dran ou encore Jean-Sebastien Bou, incarnent les destins des personnages inspirés de la lutte fratricide des Horaces et des Curiaces dans la Rome antique, restituée de façon spectaculaire par un Salieri déjà romantique dans son audace musicale. (Electre)

Après le succès de It's a pleasure sorti en 2014 le dandy britannique revient avec un cinquième album sur lequel on retrouve sa voix grave et son chanter-parler reconnaissable entre mille. (Electre)

Une pop en français qui circule avec tact, avec classe, avec faste entre les sentiments les plus riches. Pépite est une aventure à deux, une rencontre en 2009 entre Edouard et Thomas au détour d'une plage. Leur musique est aussi une rencontre, une collision entre la chanson française, l'Amérique et la Jamaïque. Thomas chante, et écrit, le plus souvent, "à partir de souvenirs imprécis". Edouard y apporte les choeurs et sa passion des nouveaux sons. Après les EP Les Bateaux et Renaissance, ce premier album confirme la richesse de leur pop. (Electre)

Une batterie métronomique et féline à la fois, des riffs de guitare dobro trempés dans la braise, un tuba cabossé d'où s'échappent des lignes de basse telluriques... Delgres nous insuffle une transe rock abrasive. (Electre)

Le quatrième album du groupe surprend par l'écriture, plus directe, les structures des chansons sont différentes, moins rock, et reposent plus souvent sur le rythme de la marche.

Ce septième album ne ressemble à aucun autre... et à tous à la fois ! Surement grâce à Yann Tiersen qui en a assuré la réalisation...

Ces contributions s'intéressent à la grammaire et aux questions de son acquisition, de son apprentissage et de son enseignement, sur le plan de la didactique des langues d'une part, et de l'analyse de l'interaction de la définition et de l'évaluation des compétences en classe de langue étrangère d'autre part.

Des contributions scientifiques et témoignages d'acteurs et de proches de G. Pompidou soulignent son rôle durant les évènements de mai-juin 1968 et examinent les conséquences de son action sur son image. Ses rapports avec la jeunesse, de Gaulle et les mouvements gaullistes sont analysés.

Depuis le début de la construction européenne, la problématique sociale est prise en compte et les questions relatives à l'unification de l'Europe en une zone de libre-échange sans modification des souverainetés nationales perdurent. Dans le but de maintenir la paix, la nécessité d'une Europe unie a mené à l'instauration d'un marché commun pour améliorer les conditions de vie des Européens.

Suspendu, feutré, molleux et délicat, le son de Baker révèle peut-être les secrets de son âme. Son ouvre reste traversée par des éclairs de génie et une émotion à vif, des moments de grâce qui font oublier la noirceur du personnage. (Electre)

Sous l'influence de Lester Young, Stan Getz produit un jeu original, inspiré et sophistiqué, sublimé par un son aussi doux que chaleureux. Sa sonorité tendre et délicate, en fera l'un des saxophonistes les plus sensibles et des plus brillants de sa génération. Il aura atteint à une plénitude d'expression et un équilibre dans le jeu des plus remarquables. (Electre)

Le Freiburger Barockorchester, dirigé depuis son violon par Gottfried von der Goltz, livre un enregistrement inédit de la rarissime Passion Das Selige Erwägen de Telemann. Au-delà d'une simple mise en musique du récit de la passion du Christ, comme chez Bach, on entend dans cette partition une succession de méditations. Si on connaît mal sa genèse, on sait que le succès de cette ouvre fut considérable, plus encore que celui de la Passion selon Brockes ou de l'oratorio La mort de Jésus. La clarté de la diction et la transparence des voix dans les chorals rendent ici justice à l'expression dramatique typique de ces ouvrages sacrés. De l'art théâtral de l'opéra naissant, Telemann s'inspire pour confier à l'orchestre le soin de souligner, grâce à une instrumentation raffinée, l'émotion, parfois doloriste, charriée par le texte. La sonorité des chalumeaux, ancêtres de la clarinette, enrichit la texture sonore et participe de la diversité de caractères qui témoigne de l'imagination du compositeur. (Electre)