Ce roman est la chronique d’un village du Plat Pays où les marées sculptent le temps, où la vie paraît simple entre l’école, le bistrot, les bourgeois, les fêtes annuelles, la plage aux noyés et le cimetière habité par les lapins des dunes. C’est là que vit Carlo, atteint d’un sentiment grandissant de vacuité intérieure. Pour vivre tranquille, il se faufile entre les événements familiaux en recourant à des mensonges si ordinaires que l’on pourrait les qualifier de sincères. Il se dit heureux, à défaut de l’être, et comme beaucoup de menteurs, il attend que, sans qu’il en décide lui-même, quelque chose vienne bousculer sa vie bien rangée. Un destin facétieux va se charger de l’exaucer en lui envoyant un nomade qui joue du saxophone dans les dunes, une femme qui l’attend près de la source de la plage et quelques livres qui le mèneront vers des dimensions inconnues de notre univers, dont tant d’humains ne savent « ni lire ni écrire » les signes pourtant visibles. Carlo, réfugié dans son grenier, découvrira aussi que le chemin qui mène du mensonge à la vérité passe par une bien dure solitude. (4e de couv.)

Éric croit être un adolescent ordinaire, jusqu'au jour où il voit sa vie bouleversée par le véritable secret de sa nature et de sa famille. Il n'est pas un humain à part entière, mais un semifera, un être doué de capacités hors du commun. Il va alors découvrir un monde oublié des hommes depuis des millénaires, un monde presque tout droit sorti des mythes antiques et des contes. D'abord fasciné par cet univers merveilleux et par le Campus de Noctuae où il suit la formation qui lui permettra de développer ses dons, Éric comprend rapidement que le mal peut s'insinuer partout. Enquêtes, mystères, dangers et menaces les plongent, ses nouveaux amis et lui, au cœur d'un complot qui pourrait bien détruire la civilisation semifera. Été 2006, l'Italie est championne du monde de football. Tandis que les supporters explosent de joie dans les rues de Naples, Marie Ramirez Martinez découvre pour la première fois les ruines de Pompéi, l'antique cité romaine détruite par un volcan deux mille ans auparavant. Ce jour marque le début d'un amour grandissant pour les civilisations éteintes, leurs créatures étranges et leurs récits fabuleux. Voilà un chemin tout tracé vers ses études des langues anciennes et l'élaboration de ce roman fantastique, faisant renaître une part de la mythologie antique.

«On pense panser les maux Alors qu'on pense les mots On panse les mots normaux On lance des maux jumeaux» Ce premier recueil original joue sur la dualité des choses pour offrir un voyage rempli de contraste et de sensibilité. Il montre qu'une forme d'amertume, de désarroi ou de mélancolie peut finalement mener à évoluer, exister, réfléchir. Alice Roger voit le jour à Marseille en 1985. Le décès accidentel de son père qui intervient alors qu'elle n'a que 4 ans pousse Alice à trouver refuge dans la lecture et le milieu scolaire. Les mots deviennent alors ses compagnons quotidiens, et la découverte de la montagne une nouvelle passion, à travers la randonnée et la contemplation de la nature. Titulaire d'un master en langues étrangères appliquées obtenu à Chambéry, elle est aujourd'hui expatriée en Belgique, à Liège, où elle occupe un poste de cheffe de projet dans l'industrie. Depuis 2008, elle est également responsable de Traduction appui développement, une association de bénévoles à but non lucratif proposant un service de traduction aux acteurs de la solidarité internationale.

Contre l'éthique adoptée par la communauté internationale, la première puissance mondiale effectue dans le plus grand secret une expérience qui défie l'imagination. La réussite de ce projet va déterminer et leur autoriser la plus incroyable manipulation de toute leur histoire. Ce projet est connu sous le nom de dossier ANUBIS. La suffisance des agences de renseignement américaines, conjuguée à un hasard malheureux, va permettre à un enquêteur tenace de révéler cette infâme tromperie au grand jour. Comme dans notre quotidien, le passé va rattraper le présent. Ce récit de fiction est peut-être moins éloigné de la vérité qu'il n'y paraît. L'actualité récente en est la preuve. Ne sommes-nous pas tous trop crédules '

La rue indienne me heurte de plein fouet. Je fais un pas en arrière tellement le choc est immense. À vingt ans, je viens de prendre l'Inde en pleine figure. Aucun de mes sens n'est épargné. Ma vision est assaillie de couleurs vives et d'images incompréhensibles. Le son des klaxons incessants se mélange à la voix distante du muezzin et à la musique criarde d'une sono, en plein exercice de distorsion. Mon nez est rempli d'une odeur puissante de vieille urine relevée par de l'encens et des épices. Avec ce gavage sensoriel, mon cerveau en surcharge décroche. Il se met en veille, se protège. La mondialisation n'est pas encore passée par là. Rien ne correspond à ce que je connais. L'Inde s'immisce en moi jusqu'aux détails les plus intimes, en me dépouillant intégralement des certitudes que j'avais sur l'humanité. Après ce choc initial, pendant six mois, sac sur le dos, du Népal au Sri Lanka en parcourant l'Inde du nord au sud, je vais me reconstruire et devenir quelqu'un d'autre. Toute ma vie, je vais préserver en moi une partie de ce monde fabuleux.

L'image d'une énergie propre capable de remplacer le nucléaire et utile dans la lutte contre le réchauffement climatique, entretenue par les partisans de l'éolien, est un mythe qui justifie de coloniser le territoire français sans aucun encadrement public. Les aérogénérateurs investissent dorénavant tout le pays avec des machines monstrueuses de plus de 200 mètres de hauteur, dénaturant les plus beaux territoires et dégradant le cadre de vie de milliers de personnes. L'État protège les spéculateurs du vent contre les citoyens qu'il est censé protéger, par le démantèlement progressif du droit de l'environnement et le recul de la démocratie. Antoine Waechter est ingénieur écologue, directeur d'un cabinet de consultants en environnement. Engagé dès l'âge de 16 ans en faveur de la nature et des paysages, candidat à l'élection présidentielle en 1988, il a assumé successivement diverses fonctions électives, du local à l'Europe. Heurté par l'apparition des aérogénérateurs dans des territoires appréciés, il s'interroge dès 2002 sur une filière qui ne répond à aucun des enjeux majeurs de ce siècle et ne poursuit d'autre finalité que la rémunération de ses investisseurs. Auteur de Dessine-moi une planète (1990) et Le sens de l'écologie politique (2017).

À travers différentes histoires, Véronique Tivoli relate les sept années durant lesquelles, en tant qu'assistante familiale, elle a accueilli chez elle plus de cinquante-cinq enfants placés par l'aide sociale à l'enfance – âgés de 14 mois à 21 ans. Elle révèle ce qu'on ne peut imaginer du dispositif d'accueil d'urgence. Entre effroi, douleur et espoir, on découvre le récit poignant d'une femme engagée. Née en 1968 à Marseille, c'est durant ses études d'horticulture que Véronique Tivoli exerce comme animatrice dans un centre de loisirs. Pendant plus de vingt-cinq ans, elle travaille auprès des enfants, en tant que directrice de centres de loisirs, assistante maternelle et assistante familiale. En 2019, après avoir accueilli plus de cinquante-cinq enfants à son domicile, elle désire retrouver un rythme de vie plus stable et démissionne de son emploi d'assistante familiale. Après avoir pris cette décision, elle se lance dans l'écriture de Mes enfants et ceux des autres…

Mozart vit sa vie de chat avec son humain, Alexandre, écrivain solitaire avec qui il partage une grande affection. Le lien entre eux ne date-t-il que de quelques mois ? Si les chats ont neuf vies, combien ont été nécessaires pour construire cette relation ? Alexandre travaille sur un nouveau roman qui parle justement des vies d'un chat. Sujet à d'étranges absences au cours desquelles il rédige des pages sans en avoir conscience, Alexandre est aussi perturbé par des coïncidences étonnantes entre ses écrits et des documents retrouvés dans son grenier. Une vague impression de ne plus être seul à écrire l'effraie d'abord, jusqu'à ce qu'il décide de lâcher prise et d'accepter cette écriture automatique. En voulant se mettre dans la peau d'un chat, n'aurait-il pas ouvert une porte sur une autre réalité, celle d'un monde à parcourir à pattes de velours ? Alexandre va aller de surprises en découvertes, plongeant dans le passé de sa famille, puis revivant ses propres souvenirs occultés. De cette aventure, il tirera un enseignement précieux, et recevra un cadeau inespéré.

Ce roman inspiré de différentes thématiques sociétales aborde divers sujets tels que l'immigration, le mariage mixte, l'absence de compromis, et plonge ainsi les personnages au sein d'une union disparate et épineuse. Un cocktail de tempéraments contrastés issus de deux ethnies opposées, étonne, rebute, sensibilise, enrage, face à d'inévitables revers poignants, stricts, blessants ou muets. Les personnages parviendront-ils un jour à s'aimer vraiment? Au rythme des années qui passent, leur petite fille, partagée entre ces deux cultures, grandit. Animée de joies, de peines, d'espoirs et désespoirs – tous parsemés d'innombrables souvenirs dans un cadre spatio-temporel –, l'histoire se construit. Cette petite fille devenue une femme merveilleuse, à la recherche du moindre souvenir, elle raconte. Fa Bamovska est née en 1964 à Bruxelles. Vidéaste, elle collabore avec différentes troupes artistiques. À l'affût des secousses émotionnelles dans le geste, le regard, la position du corps, son propre regard et ses émotions profondes guident ses captures. Sensible aux thématiques sociétales, elle écrit de jour comme de nuit. Ses ressentis intérieurs silencieux trouvent la parole sur papier. Elle est l'auteure de deux autres ouvrages: zBOrade post B.O. et Passé parle-moi.

Cet ouvrage musicologique, axé principalement sur la musique vocale sacrée dans son contexte historique, se veut à la fois vulgarisateur et technique. Il s'adresse aussi bien aux mélomanes curieux qu'aux avertis. Il peut également servir de guide lors d'auditions musicales ciblées. L'auteur a eu envie de recompiler les cours d'histoire de la musique qu'il a reçus à l'Académie César Franck de Visé et au Conservatoire royal de Liège, en les mettant à jour et en les complétant avec des synthèses de lectures issues de livres et de livrets de CD ainsi que de notes personnelles parfois satiriques et humoristiques. L'auteur naît en 1961 dans le village de Mortier, aux confins du plateau de Herve donnant sur la vallée mosane liégeoise. Durant l'adolescence, il apprend la batterie en autodidacte et, à 20 ans, s'inscrit à l'académie de Musique César Franck à Visé, où il obtient la médaille de percussions et suit les cours d'harmonie écrite et de contrepoint. Il poursuit ses études musicales pendant trois ans au Conservatoire royal de Liège, où il obtient le 1er Prix de solfège (1987-90). En 1991, à son retour d'un périple en Espagne, il travaille chez un menuisier puis chez le facteur d'orgues Schumacher à Eupen. Grâce à sa formation de menuisier ébéniste, il construit son chalet dans une prairie de son village natal, dans lequel il vit actuellement en autonomie (eau-électricité). Il exerce désormais comme cultivateur maraîcher depuis six ans.

« Un matin commun, un matin de novembre. Jeudi 20 novembre 2003, à 5 h 00. Mais ce matin, je ne suis pas dans mon propre lit, ni dans ma propre maison... Et il semblerait que Paris tout entier en connaisse les raisons... » Dans ce premier roman, Morgane Piekolek, 30 ans, nous livre le tumulte de son enfance marquée par un fait divers bouleversant. À travers une écriture thérapeutique et profonde, l'autrice explore les méandres de la construction de soi et la résilience face aux épreuves de la vie. Une histoire vraie et captivante, qui nous montre la force insoupçonnée qui sommeille en chacun de nous.