Avec le Choral varié, Vincent d'Indy est l'un des premiers compositeurs à utiliser le saxophone en soliste. Les volumes précédents ont reçu les plus hautes distinctions de la presse spécialisée, amplement méritées grâce à la direction constamment inspirée de Ramon Gamba.

Le distingué interprète de musique britannique Sir Andrew Davis s'associe une fois de plus au BBCSO, cette fois avec les solistes acclamés Dame Sarah Connolly et Andrew Staples, dans cette présentation réfléchie des deux dernières oeuvres chorales importantes de Sir Edward Elgar. (Electre)

Après un premier volume ayant reçu toutes les récompenses de la presse française, la suite d'une intégrale de l'oeuvre pour orchestre d'un compositeur décidément fascinant. Un programme d'oeuvres rares, dont la 2eme Symphonie, composée en 1903 en hommage au maître de D'Indy, César Franck, et les Tableaux de voyage nés du voyage à Bayreuth pour y entendre Les Maîtres chanteurs et Parsifal. La Suite Karadec quant à elle est une musique de scène qui puise ses thèmes dans la tradition bretonne. Une musique pleine de surprises et d'éclat dans une interprétation difficilement égalable.

Alors que les symphonies et la musique de film de Malcolm Arnold bénéficient aujourd'hui d'un grand engouement, et c'est en grande partie grâce à Rumon Gamba, sa musique de ballet reste encore inédite au disque. Une musique pleine d'idée et d'une intensité narrative permanente, qui peut se faire violente et énergique (Electra), tendrement romantique (Rinaldo and Armida) ou pleine d'humour (Sweeney Todd). Une flamboyante interprétation qui confirme l'importance d'un compositeur constamment inspiré.

Fidèle à sa volonté d'enregistrer des cycles complets autour d'un compositeur, Chandos propose le second volume consacré aux oeuvres orchestrales de Leos Janácek. C'est Edward Gardner, directeur musical du Bergen Philharmonic Orchestra, qui sélectionne les oeuvres : le programme ouvre avec Jalousie, une pièce utilisée pour l'ouverture de l'opéra Jenufa, et se poursuit avec deux ballades pour orchestre, La ballade de Blanik et L'enfant du violoniste, mise en musique de poèmes tchèques traditionnels. Enfin, le programme continue avec brio avec Le cheminement de la petite âme, concerto pour violon (soliste James Ehnes) en un mouvement, puis la Symphonie Danube, oeuvre inachevée reconstituée ici et enfin Taras Bulba, le conte musical devenu un des chefs d'oeuvre de la musique pour orchestre de Leos Janacek et joué ici avec une vitalité unique.

Trois de ses oeuvres symphoniques majeures sont interprétées ici par l'Orchestre Symphonique National d'Estonie, placé sous la direction de Neeme Järvi. Ces oeuvres ont été composées au moment où Suchon vivait à Bratislava et était particulièrement intéressé par les musiques traditionnelles d'un côté et la musique tonale de l'autre. Dans la pièce Baladicka suita, les éléments issus des musiques traditionnelles sont évidents mais Suchon y démontre ses talents d'orchestrateur impressionniste. Ecrite en 1953, Metamorfozy exprime les impressions du compositeur pendant les années de la guerre : une étonnante fresque émotionnelle qui se conclue sur deux mouvement à la fois paisibles et aux accents triomphants.

A l'occasion de leur premier enregistrement pour Chandos, le quatuor multi récompensé Selesian Quartet a choisi d'interpréter l'intégrale des quatuors de la compositrice polonaise. A l'instar des autres compositeurs de son pays comme Lutoslawski et Panufnik, la musique de Bacewicz est marquée autant par les évolutions stylistiques du début du XXème siècle que par les tourments politiques de son temps. Les sept quatuors, composés entre 1938 et 1965 sont les baromètres de ces changements et nous permettent de découvrir une personnalité musicale forte qui fut sans aucun doute l'avant-garde de son temps. (Electre)

Les disciples de Corelli sont ici à l'honneur, pour un baroque italien flamboyant sous les archets du Collegium Musicum 90. (Electre)

Ce disque est destiné à faire redécouvrir des concertos pour violoncelle allemands, très peu joués et confiés au talent du violoncelliste Alexander Rudin. Il est soutenu par Musica Viva, l'un des ensembles moscovites les plus demandés. Les oeuvres présentées ici sont des compositions du style baroque allemand au moment de son apparition. On y trouve la force narrative sans pompe ni pathos qui caractérise cette période avec Hertel ou Bach, et parfois cet accent si typiquement d'Allemagne du Nord comme le concerto en quatre mouvement de Hasse, charmant et imprégné du style galant. (Electre)

Le chef Edward Gardner, multirécompensé pour ses enregistrements Britten chez Chandos, revient avec un album consacré à Luciano Berio. Ce programme présente des réalisations orchestrales de la Sonate D.936A de Schubert, de la sonate pour clarinette opus 120 n°1 de Brahms, et de 6 Lieder de Mahler. Le baryton Roderick Williams et le clarinettiste Michael Collins sont les solistes exemplaires de cet album haut en couleurs, qui forme un pont entre passé et présent, classicisme et modernité, avec cette pointe de fantaisie propre à Berio. (Electre)

La production symphonique de George Antheil, le "mauvais garçon de la musique" autoproclamé, fait l'objet d'un examen plus approfondi par le BBC Philharmonic et son chef invité principal, John Storgards, dans le deuxième album de la série. (Electre)

Ayant absorbé la musique traditionnelle russe et le romantisme de l'Europe occidentale de la fin du XIXe siècle, le compositeur ukrainien Lyatoshynsky a façonné sa propre voix. Influencé par les mouvements modernistes du XXe siècle comme l'expressionnisme et la musique populaire ukrainienne, il est devenu un véritable porte-parole pour sa patrie. Deux pièces maîtresses sont ici présentés : la Symphonie n°3, dont Lyatoshynsky dut réécrire le final qui avait soulevé des objections de la part des autorités soviétiques et la ballade symphonique Grazhyna, composée pour célébrer le centenaire de la mort du grand poète polonais, Adam Mickiewicz (1798-1855). (Electre)

Gianandrea Noseda revient chez Chandos, avec le volume 3 des oeuvres pour orchestre d'Alfredo Casella. On trouve ici la rhapsodie symphonique Italia en un mouvement, qui illustre d'un côté la Sicile pauvre et ensoleillée, et Naples, animée et insouciante ; ainsi que la Symphonie n°3 à l'orchestration colorée empreinte de néoclassicisme, et le premier enregistrement mondial de l'Introduzione, Corale e Marcia opus 57, qui témoigne de l'influence d'Igor Stravinski et César Franck. (Electre)

A la découverte de la musique concertante d'Isaac Albéniz avec le BBC Philharmonic dirigé par Juanjo Mena. (Electre)