Arlette Bouloumié est professeur de littérature française à l'Université d'Angers. Isabelle Trivisani-Moreau est maître de conférences de littérature française à l'Université d'Angers.

Cette étude analyse l'oeuvre de l'écrivain en mettant en relation son besoin d'écriture avec la mort de sa mère. A travers sa production littéraire, on lit le mépris du moi et on comprend que sa venue au monde fut vécue comme une tragédie. Son oeuvre est décrite en abordant les personnages féminins, narguant la féminité et la maternité

Analyse du mouvement hippie qui, né à San Francisco dans les années 1960, se manifeste par la contestation de la guerre au Vietnam et est marqué par le mysticisme, la communion avec la nature, la libération du corps et la vie en communauté. Les auteurs reviennent sur cet imaginaire psychédélique pour expliquer comment celui-ci se retrouve à la base de certaines évolutions des sociétés modernes.

Définit les notions spécifiquement jungiennes : inconscient personnel et collectif, archétype, animus, anima, persona, soi, etc., mais également certaines notions plus largement psychanalytiques redéfinies par Jung : libido, instinct, pulsion, moi, fantasme, névrose, trauma... Electre 2015

S'appuyant sur des entretiens menés auprès de femmes détenues, la psychologue hospitalière en milieu carcéral décrit l'organisation particulière des maisons d'arrêt pour femmes et expose son approche clinique auprès de ces prisonnières, à travers plusieurs cas de délinquantes ou de criminelles : meurtrières de leur compagnon, mères maltraitantes, femmes homicides, entre autres. ©Electre 2022

C'est en Israël que Jo, "Le pianiste globe-trotter", est allé enregistrer cet album. Ce projet est réalisé avec un invité de choix, et ami de longue date le contrebassiste Avishai Cohen et trois musiciens israéliens de haut niveau : Noam David à la batterie, habituel compagnon de route de Cohen, Gilad Abro nouvelle étoile montante du jazz israélien à la contrebasse et Ilan Katchka le spécialiste des musiques ethniques aux percussions. Kaiat intègre à sa musique les influences venues du Moyen-Orient ou d'Afrique de l'Ouest. Il nous plonge dans les richesses des musiques hébraïques, méditerranéennes et latino. On peut également déceler des influences arabo-andalouses, et bien sur le jazz en fil conducteur.

S'attachant aux témoignages originaux, Claude Lecouteux dresse un inventaire des précurseurs des vampires, en remontant à la plus haute Antiquité où abondent lamies, striges et goules. Il retrace ensuite la constitution et l'évolution du mythe, de Dom Calmet à Dracula. Archives à l'appui, il analyse plusieurs cas de vampirisme jugés avec le plus grand sérieux, notamment au XVIIIe siècle.

Les partitions bon marché, nées après 1870, permettent la diffusion des chansons. Elles reflètent leur temps. Pascal Wion parcourt la Première Guerre mondiale de ses origines à sa fin en se fondant sur les textes de ces chansons sur l'actualité, les faits divers, les idées et les états d'âme de l'époque.

De quelles croyances ces êtres mystérieux sont-ils la survivance ? L'auteur a décelé dans les légendes germano-scandinaves et dans les aspects de la culture européenne une conception religieuse oubliée : l'âme et son double. Il révèle ici l'origine et l'importance de cette croyance au double.

Ces contes, dont certains inédits en français, sont issus de la tradition orale paysanne et recueillis, entre autre, par des collecteurs individuels dans les années 1850. Ils sont présentés en trois volumes et accompagnées de notes de présentation. Ce premier volume offre des contes merveilleux et des contes d'animaux.

Une analyse du vécu des femmes sous emprise qui s'appuie sur les contes, notamment celui de Barbe-Bleue. Le prédateur ne change pas et répète le même scénario, alternant séduction, enfermement et tentative de destruction de ses victimes successives. La psychologue montre comment, au cours d'une thérapie, ces récits aident les femmes à se sortir d'une relation toxique.

Une réflexion psychanalytique sur des cas d'imposteurs, célèbres ou anonymes qui, piégés par leur double vie, ont souvent basculé dans le crime : l'escroc et tueur en série H.D. Landru, le médecin criminel M. Petiot, le faux docteur J.-C. Romand, l'employée de maison L. Papin, G. Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, ou encore P. Grappe, travesti pendant la Première Guerre mondiale.

Inventaire des traditions populaires de France et des pays francophones dans lequel sont rassemblés contes, chansons, légendes, proverbes mais aussi préjugés, rites, coutumes et superstitions. Un grand classique de notre patrimoine ethnographique