Walter Wilding, marchand de vin, apprend brutalement qu'il vit depuis toujours sous l'identité d'un autre. Celle qu'il croyait sa mère ne l'était donc pas et il a involontairement usurpé un héritage lui ayant permis sa brillante réussite sociale et économique. Mais alors, qui est le véritable Walter Wilding ?

Après avoir assisté, impuissant, à la bastonnade de la servante qui l'élevait par des hommes en cagoule, l'auteur décida de dénoncer par tous les moyens le racisme et ses zélateurs. Il entra au Ku Klux Klan et rassembla de nombreux documents qui permirent de démasquer les coupables. Après la parution de ce livre en 1954, il reçut des menaces de mort qui l'obligèrent à s'exiler en Europe.

Un ensemble de nouvelles où se succèdent des images du Vietnam à la saveur parfumée : les nuits de Saigon, une idylle à Phan-Thieu, une fin d'année à Phu-Quoc au bord de l'océan.

Une jeune fille, élevée par sa grand-mère qui a connu l'esclavage, épouse un homme sans amour, pour obéir à son aïeule qui veut la voir s'élever dans la société. Elle connaîtra pourtant le bonheur en bravant l'opinion publique quelques années plus tard.

Interrogé par Daniel Mermet, le philosophe se dit frappé par l'insignifiance des débats de la société de la fin du XXe siècle. La pensée unique est pour lui une non-pensée et c'est là qu'est son unité. Il défend l'idée que la société ne peut être vraiment libre que si elle se limite, si elle apprend à désirer cette autolimitation, à en construire l'imaginaire pour détruire l'insignifiance.

Analyse critique stigmatisant la dichotomie entre les discours des acteurs religieux, sociaux, politiques et médiatiques sur la violence, à laquelle eux-même ont recours pour prendre ou conserver un pouvoir. L'auteur analyse le recours à la force des institutions et l'argumentation justifiant ce recours, la violence comme fait social (catharsis) et comme stratégie de communication, etc.

Dresse un bilan sur l'investissement culturel dans la lutte contre l'illettrisme en France en décrivant actions et acteurs. Propose d'analyser la collaboration du monde de la culture avec celle de la lutte contre l'illettrisme.

Silvio Berlusconi est au centre du débat public en Europe. Sa politique mêlant libéralisme et néopopulisme, est devenue un modèle pour certains et un antimodèle pour d'autres. L'auteur analyse la lente accession au pouvoir du Cavaliere qui conduit au coeur même de la construction politique et propose une interprétation de l'aventure italienne qui va au delà de la banalisation du phénomène.

4ème de couv. : "Ecrite par l'un de ses fils, la première biographie de Robert Merle, qui a toujours refusé cet exercice de son vivant, et dont on célébrera le centenaire de la naissance en août 2008. "Il faisait partie de ces êtres à la personnalité complexe qu'il est toujours difficile de cerner tout à fait : il parlait volontiers, se mettait facilement en scène, mais se confiait rarement. Sa vie privée ressemblait à un château fort. Il en sortait par effraction. En une phrase ou deux, glissées furtivement, il révélait un secret, une difficulté, parfois même une souffrance. Mais toujours de façon retenue et distance, bannissant tout ce qui aurait pu ressembler à un apitoiement sur soi." Robert Merle, ou la vie d'un siècle : de sa naissance en 1908 à Tebessa (Algérie) à sa mort en 2004 dans les Yvelines, sa vie est en elle-même un roman ; le roman d'un homme engagé. Après des études de philo et d'anglais, il devient prof de lycée. Mobilisé en 1939, puis devenu agent de liaison avec les forces britanniques, il est fait prisonnier jusqu'en 1943. Cette période de sa vie influencera nombre de ses oeuvres (dont Week-end à Zuydcoote, Goncourt en 1949). Il revient ensuite à l'enseignement. En 1968, il est acteur du mouvement de mai, et lui consacre un merveilleux roman, Derrière la vitre. Puis viendra la saga de "Fortune de France" (13 volumes). Cette biographie prend un goût encore plus savoureux quand on sait qu'elle a été écrite par son fils Pierre Merle ; eh oui, Robert Merle aimait la vie... et les femmes, à qui il a fait de nombreux enfants !"

Un muet qui n'est pas sourd, une danseuse vieillissante, la ravissante Lila, leur meilleur ami et un enquêteur fou de chaussures, des corps introuvables, des assassins qui n'en sont peut-être pas.

L'histoire mélancolique d'un enfant, d'un vieux luthier et de son violon. Prix 1998 de la meilleure oeuvre en prose bulgare.

Un questionnement douloureux sur le sens de la vie et un hymne au bonheur de vivre et à la liberté. Sous le règne du tsar Jean-Alexandre, au XIVe siècle, le héros prônera la tolérance et la liberté individuelle et sera rejeté par son père qui voit en lui le diable.

Quelques années avant la mort de sa grand-mère qui l'a élévée et aimée, la narratrice apprend que celle-ci n'est pas turque, comme elle, mais d'origine arménienne.

Au début des années 1970, la politique d'ouverture de la Chine exige des jeunes interprètes pour les principales langues du marché. Wei-Wei entre donc à l'université pour y apprendre le français. Elle étudie consciencieusement jusqu'au moment où elle s'aperçoit que les textes étudiés sont des textes chinois traduits en français. Mais elle finit par se procurer le tome 2 des

Recueil d'une quinzaine de contes qui font découvrir chacun une facette de la ville de Marrakech et de ses habitants.

Des universitaires et des diplomates proposent des synthèses concernant les responsabilités planétaires des Etats-Unis, et formulent des hypothèses quand à leur politique étrangère en direction des Etats d'Asie (Inde, Chine), d'Afrique, d'Europe, puis plus particulièrement du Moyen-Orient, qui est actuellement au coeur des préoccupations de la Maison Blanche et du Pentagone.

En 1841, lors d'un séjour en Corse, A. Dumas trouve à se loger chez Lucien Franchi. Au cours du dîner, il apprend l'étrange lien qui unit son hôte à son frère Louis. Nés siamois, l'un et l'autre ressentent à distance leurs souffrances respectives.

Partisan de la collaboration et de la convergence de plusieurs disciplines sur un même objet d'étude, la place de l'homme dans le vivant, B. Cyrulnik a ouvert le champ de la recherche en éthologie humaine. Entretiens avec Emile Noël (en 1997) et Pascale Werner (en 1993).

Dubaï collectionnait les records : le plus grand hôtel du monde, la plus grande tour, la plus grande concentration de grues... Or, fin 2009, Dubaï et son fleuron, la société publique Dubaï World, échappent difficilement à la faillite : dette estimée à 59 milliards de dollars ! Cette chute symbolise la fin d'un cycle dans le développement urbain - et dans la manière de faire la ville - dans l'urbanisme. Tel est le propos de cet essai qui veut, à la fois, saisir les changements profonds dans la manière de " faire la ville " qui se sont opérés depuis trente ans sous la pression de l'urbanisme libéral, les conséquences des bouleversements actuels, et dessiner des pistes possibles pour l'urbanisme d'après crise qui est pour l'instant encore balbutiant. Un petit texte dynamique, à lire d'urgence.

Pendant la brève expérience du Mur de la démocratie à Pékin, un employé de la cité gouvernementale est sauvagement étranglé dans son bureau et des documents liés à la défense disparaissent. Le juge du tribunal Li Jianjia se retrouve mêlé à l'enquête et y entraîne son ami le policier Peng et les agents Po et Xia, maintenant mariés.

Sam MacCain est un jeune homme sensible et intelligent. Ses qualités d'enquêteur reconnues par son employeur la juge Whitney lui valent de diriger une enquête sur un meurtre et un suicide. Ayant toujours vécu dans le petit village de Cedar Rapids, il connaît tous les membres de cette communauté, ce qui est un avantage pour lui qui doit plonger dans la vie privée des notabilités locales.