"Papier que sa blancheur défend? Nous n'en sommes plus là. J'écris sur l'écran bleu de la machine. L'azur et tes yeux sont le fond de mes phrases."

Un journal à la fois exigeant, tendre, humoristique et grave. Avec des enthousiasmes, des indignations, des voyages, des visites de musées ou de galeries, des paysages en visages, de poèmes chantés en corps aimés.

Pressé de se reloger après une rupture, le jeune Ben découvre une enclave arborée entre les bretelles d'autoroute, le port et les quartiers désoeuvrés de sa ville frontalière. L'entraide s'y pratique d'instinct et la paix régne malgré la présence policière. Il se laisse vivre le temps d'un été, jusqu'à ce que des accidents, bénins d'abord puis meurtriers, lui fassent perdre l'illusion de cet éden.

Récit d'une enfance dont les images remontent et s'organisent en autant de petits récits où bonheur et malheur se mêlent.

Contraint d'accompagner sa mère, Mme Wallance, à sa partie de bridge, le commissaire Liberty se retrouve plongé au coeur d'un règlement de comptes entre agents secrets.

Le commissaire Liberty se rend en urgence au Très Grand Magasin pour changer de pull, le sien ayant été abîmé au cours d'un interrogatoire qui s'est terminé par la mort d'un suspect. Le commissaire ne trouvant pas ce qu'il souhaite finit par s'énerver et c'est la clientèle du TGM et son personnel qui se retrouvent en danger.

Trente courts dialogues qui mettent en scène une femme et son mari, la quarantaine, sans enfant. Une véritable "spectographie" du couple. Par l'auteur de La Vie fantôme.

Moïse et Marie ne sont pas du même milieu. Il est fils de petits commerçants, elle est fille d'industriel. Ils sont amoureux et se marient. Moïse se découvre un don pour le théâtre. Marie sacrifie ses études, sa carrière, pour soutenir Moïse, qui lui-même va cesser de travailler pour se consacrer à ce qui est devenu une passion. Ils vivent des années de galère qui auront raison de leur couple.

Trois histoires en un seul livre, trois narrations différentes composent ce roman : la première histoire se déroule uniquement sur les pages de gauche, la deuxième sur les pages de droite et la troisième est obtenue par la lecture continue gauche et droite. Ceux qui consituent ce roman sont les mêmes personnages, Lucie et son mari André, mais ce sont trois narrations indépendantes et isolées.

Ce recueil d'écrits poétiques de C. Tarkos (1963-2004), poète et performeur, met en lumière la diversité des thèmes auxquels la pensée tarkosienne donne une nouvelle vie.

Lavraut a décidé de récompenser ses filles en leur faisant profiter du spectacle de cirque offert aux orphelins de la police. Wallance les rejoint et bientôt, des meurtres sont commis.

Operratiques est l’un des importants manuscrits inédits que Michel Leiris a laissés après sa mort. Ce titre est construit à partir d’une juxtaposition de deux termes - opéra et erratique - qui forment ce que l’on appelle un « mot valise », il place cet ouvrage sous le signe de ce que Michel Leiris lui-même appelait l’une de ses « aficion » - l’autre étant la tauromachie - avec, comme il se doit, ses emportements, ses retraits, ses manies et ses égarements, ses injustices et ses repentirs, avec ses interrogations aussi : celles d’un écrivain pour qui toute réflexion sur l’opéra paraissait être de nature à résoudre quelques-uns des problèmes esthétiques qu’il se posait, entre autres ceux de la « présence », du « merveilleux », de la « modernité » ou, plus généralement, du « langage », en l’occurrence chanté. L'ouvrage est composé de trois mouvements. Le premier aborde l'opéra d'un point de vue objectif, parfois sociologique et même ethnographique, que ce soit par les thèmes de l'exotisme, de l'érotisme, du fantastique, de la pataphysique ou de l'engagement politique dans l'opéra sur lesquels Michel Leiris s'interroge. Le second, le plus important et de nature plus subjective, propose une réflexion sur l'esthétique et sur la dramaturgie de l'opéra, l'auteur évoquant ses souvenirs d'oeuvres vues ou entendues, justifiant ses attirances (Mozart, Verdi), exprimant ses réserves, voire ses répugnances (Wagner surtout), manifestant l'un de ses plus célèbres remords (Puccini), faisant appel à son expérience d'ethnographe et de voyageur (opéra chinois, vaudou), traitant l'opéra comme une fête, comme un plaisir de dilettante, mais aussi, empruntant l'expression d'Antonin Artaud, comme « théâtre de la cruauté ». ...

Recueil de fables, récits, nouvelles, contes, projets romanesques, cinématographiques et théâtraux, rédigés et lus dans un premier temps sur Arteradio.com et retravaillés dans cet ouvrage par M. Winckler.

L'histoire de l'assassinat visiblement involontaire, par le narrateur, de son amant, pendant une étreinte. A partir de là, la réalité se dérègle et devient totalement imprévisible.

Liberty Wallance est contraint de repasser son permis de conduire pour des raisons qui remettent quelque peu en cause son honnêteté aux yeux de ses subordonnés.

Ce roman propose le récit des souffrances, des interrogations et de la culpabilité de Jim, à la suite d'un accident de voiture dans lequel son fils, Tommy, est décédé et qui lui a coûté l'usage de ses jambes, son travail et son couple. Cet antihéros obsessionnel sombre alors dans une folie volontaire et se donne pour mission de finir la dernière partie du jeu vidéo favori de son fils....

Recueil de poésie qui porte sur des thèmes déjà abordés par l'auteur mais ici approfondis : l'angoisse devant la confusion, devant la perte de conscience à soi-même et aux autres, et le combat contre le moi envahissant, la tension vers le rassemblement intérieur.

Le commissaire Wallance mène une enquête dans le milieu de la presse. Des journalistes sont mystérieusement assassinés.

Pierre Wilms est un grand médecin. A la suite d'un accident domestique, il reçoit un enfant de parents immigrés, Bilal, qu'il soigne. Quelque temps après, Bilal le choisit comme père de substitution lorsque le sien disparaît tragiquement. Récit de cette élection réciproque, de cette filiation peu ordinaire entre deux êtres qu'apparemment tout sépare.