L'exégète dominicain examine le statut de la femme, avant et après les lettres de saint Paul, en montrant notamment que ce dernier est à l'origine du durcissement de l'attitude chrétienne à l'égard de la femme.

En l'an 100, avec vitalité, l'expansion du christianisme se poursuit dans la diversité, mais autour du Christ. Ici ou là, des écrits incompatibles avec l'Evangile apparaissent. Des discussions autour de l'Ancien Testament et de son interprétation, la date de Pâques, la place des prophètes et des évêques, celle des mouvements prophétiques et spiritualistes menacent les Eglises chrétiennes plus que les attaques extérieures. Cependant après cent cinquante ans de débats, un quasi consensus s'établit autour des livres reconnus comme autorité normative et conduit à l'acceptation d'une Bible composée des deux testaments. Durant cette période, quatre figures marquantes aident les Eglises à sortir de ces crises et à naviguer par vents contraires : Irénée pour son influence durable sur le christianisme des premiers siècles ; Tertullien pour la rigueur inégalable de sa pensée ; Clément d'Alexandrie pour sa théologie de la culture et Origène pour la dimension exceptionnelle de son oeuvre. Se plonger dans cette histoire, c'est redécouvrir des questions qui ont accompagné et accompagneront le christianisme tout au long de son histoire.

Un éclairage inédit sur la production et l'utilisation des premiers livres chrétiens afin de mieux comprendre pourquoi le christianisme a si bien réussi, notamment parce que les premiers livres chrétiens furent publiés sur des codex dont l'utilisation concernait la vie courante et non la haute littérature.

Dictionnaire des symboles religieux du christianisme ancien des cinq et six premiers siècles, couvrant les champs de la littérature et de l'iconographie. La signification symbolique de personnes, d'actions et d'objets est analysée dans les écrits des Pères de l'Eglise ainsi que dans les images, fresques et peintures des catacombes, des mosaïques des églises, des sculptures et des sarcophages.

Biographies de figures féminines (vierges, épouses, dames de la haute société, esclaves, lettrées ou non) témoignant de la transformation opérée dans leur vie par leur foi au Christ et de la puissance libératrice et valorisante de l'Evangile par rapport à une société fondée sur l'orgueil et la domination du sexe masculin.

L'étude du Ier siècle de notre ère fait apparaître des relations étroites et plus complexes qu'il n'y parait entre le judaïsme et le christianisme. Professeur de culture talmudique à l'Université de Californie, D. Boyarin étudie l'interpénétration entre les deux confessions et démontre que la plupart des marqueurs de différence étaient partagés et récusés par des chrétiens et des juifs.

Le présent volume est la seconde édition, revue et corrigée, de la traduction française de la thèse de doctorat de Mgr Zizioulas, publiée en 1993 pour la première fois dans une langue occidentale. Ayant comme principe méthodologique de base l'examen rigoureux des sources des trois premiers siècles, Mgr Jean Zizioulas confirme la théorie de l'ecclésiologie eucharistique, développée dans la diaspora orthodoxe par les travaux du père Nicolas Afanassieff et du père Alexandre Schmemann, tout en la corrigeant et en la complétant. En effet, pour l'auteur, il n'est pas possible de parler de l'Église et de son unité sans faire référence à la sainte eucharistie. Elle est le centre de l'unité des chrétiens avec le Christ dans le corps de l'Église, car c'est en elle et par elle que l'Église se révèle comme corps du Christ et comme communion du Saint Esprit. Mais, pour le métropolite de Pergame, c'est dans l'unique eucharistie conduite par l'unique évêque que l'Église doit retrouver son unité. L'ecclésiologie eucharistique est surtout " épiscopocentrique ". C'est l'évêque qui manifeste la catholicité et la plénitude de chaque Église locale. C'est également par lui que " l'union commune " se réalise au sein de l'institution conciliaire. Les thèses développées dans cet ouvrage, publié en grec pour la première fois en 1965, ont été confirmées par les recherches postérieures et sont considérées aujourd'hui comme un " lieu commun ". Ainsi, pour le cardinal Yves Congar, Mgr Zizioulas est " l'un des théologiens les plus originaux et les plus profonds de notre époque " et, pour Mgr Kallistos Ware, il est " le théologien le plus créatif et le plus brillant dans l'Église orthodoxe d'aujourd'hui ".

opposant " clercs " et " laïcs " et se réappropriant les catégories lévitiques et sacerdotales pour mieux sacraliser les fonctions liturgiques.