La comédie d'Albert Dupontel, « 9 mois ferme », réunit l'acteur réalisateur et Sandrine Kiberlain dans une romance policière vieillotte. Et surtout pas aussi méchante qu'elle le prétend.

Durant ″9 mois ferme″, l'éléphant Dupontel rencontre la porcelaine Kiberlain. Il va y avoir du sport.

Albert Dupontel, roi de la « trashy-comédie »,et Sandrine Kiberlain, reine du cinéma d'auteur intimiste, n'étaient a priori pas faits pour se rencontrer. « 9 Mois ferme », cinquième film de l'acteur-réalisateur promet une confrontation pleine de surprises. Reportage.

Les films d'Albert Dupontel sont des fantaisies surréalistes et féroces qui ne s'approchent de rien de connu. Après avoir filmé avec une loupe déformante tous les travers de ses contemporains, nous offrant un cinéma à la fois burlesque et socialement engagé, notre homme s'attaque cette fois-ci à l'institution judiciaire. Avec un savoir-faire qui force le respect.

Avec ″9 mois ferme″, d'Albert Dupontel, elle confirme qu'elles s'est imposée, en quelques films, comme l'une des reines de la comédie en France, alors que le début de son parcours au cinéma ne l'y prédisposait guère. Retour sur une métamorphose enthousiasmante.