Au lendemain de l'adoption par le Parlement Français d'une nouvelle loi - très contestée - sur l'immigration, la visite à Bamako et à Cotonou du ministre français de l'Intérieur a suscité quelques turbulences.

Le discours du président Nicolas Sarkozy devant les diplomates de l'Hexagone a replacé le continent au coeur de sa politique étrangère.

En visite au Sénégal, l'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle française a pris le contre-pied de Nicolas Sarkozy, dont l'intervention du 26 juillet 2007 fit polémique

En concurrence avec l'Elysée sur la politique étrangère, le ministre français garde la main sur quelques dossiers, notamment ceux qui touchent aux crises humanitaires. Avec des résultats mitigés.

A Kinshasa, théâtre du 14e Sommet de la francophonie, le tombeur de Sarkozy devra détailler son credo africain. Sans cautionner l'autocrate congolais Joseph Kabila.

A deux mois de l'élection présidentielle, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, et l'académicien Jean-Christophe Rufin, proche du camp de François Hollande, croisent le fer dans ″Jeune Afrique″. Enjeu du duel : le cadavre de la Françafrique...

Une victoire du candidat socialiste, le 6 mai 2012, ne plongerait pas dans le désespoir nombre de chefs d'Etat du continent. Même s'ils en redoutent parfois les conséquences économiques.

Le 18 avril 2012, Paris a finalisé la remise à plat des accords militaires passés avec ses anciennes colonies. Au final, des bases moins nombreuses et des effectifs réduits. L'essentiel, c'est de se faire discret.

Le nouveau président français connaît très mal le continent. Va-t-il mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.

Deux mois après son élection, François Hollande se tourne vers le continent. En une semaine, il a reçu ses homologues guinéen, gabonais et sénégalais. Au menu de leurs entretiens, les relations bilatérales, la coopération, mais aussi les crises régionales.

Quatre mois après son élection, le président français a enfin esquissé les contours de sa politique africaine. Fini les méthodes de l'ère Sarkozy ? Peut-être, mais entre la défense des grands principes et les intérêts bien compris, la voie est toujours aussi étroite.

Coopération monétaire au sein de la zone franc, situation ivoirienne, montée en puissance des Chinois, aide au développement : le ministre français de l'Economie et des Finances livre sa vision des relations entre Paris et le continent. Et revient sur la crise de l'euro.