Depuis qu'un jeune s'est immolé par le feu, le 17 décembre 2010, la Tunisie connaît chaque jour des émeutes. Même climat tendu côté algérien, où l'on proteste contre un profond malaise social. Malgré la répression, la jeunesse reste très mobilisée, utilisant abondamment les réseaux sociaux pour réclamer aussi plus de liberté et de démocratie.

Le ″printemps arabe″ ne passe décidément pas par Alger, explique le quotidien ″El-Watan″. Malgré des annonces de réforme, les processus de décision sont toujours aussi opaques.

A quelques semaines des législatives, grèves et manifestations se multiplient dans les différentes régions du pays. Elles reflètent un climat social particulièrement explosif.

La question de sa succession se pose plus crûment que jamais après la nouvelle hospitalisation du président algérien, âgé de 76 ans.

Une partie de l'armée ne veut plus de Bouteflika. Et le dit. Les couteaux sont tirés.

Les consultations en vue de l'adoption de la nouvelle loi fondamentale ont débuté le 1er juin 2014. Un processus auquel ont été associés quelque 150 partenaires.

D'un côté, on lui reproche d'applaudir à tout ce que fait le gouvernement. De l'autre, de ne pas soutenir explicitement Bouteflika. Le président du Forum des chef d'entreprise ne sait plus sur quel pied danser !

Pourquoi et comment, malgré un AVC qui l'a cloué dans un fauteuil roulant, le président de la République a décidé de rempiler en 2014. Enquête sur une candidature qui aura fait couler beaucoup d'encre.

En avril 2011, le chef de l'Etat annonce son intention de faire réviser la loi fondamentale. Quatre ans et plusieurs consultations plus tard, le projet de réforme n'a toujours pas été adopté.

Au nombre de sept dans le gouvernement sortant, elles ne sont plus que quatre pour... trente hommes. Les engagements du président en matière de représentation féminine ont-ils fait long feu ?

Dans le sillage du remaniement ministériel du 14 mai 2015, Abdelaziz Bouteflika a procédé à une série de limogeages, de promotions et de permutations au sein des grandes entreprises publiques. a bouge...

Longtemps situé à l'Est, le curseur du pouvoir a progressivement été déplacé par Abdelaziz Bouteflika vers l'ancienne capitale du royaume zianide, dont est originaire sa famille.