Pour l'instant, les législatives du 17 mai 2007 passionnent davantage les états-majors politiques que les foules. Celles-ci ont, il est vrai, bien d'autres préoccupations...

Le scrutin du 17 mai 2007 ne devrait pas provoquer de surprises majeures. Il pose néanmoins une série de questions capitales.

La campagne législative bat son plein. Tandis que, sans conviction excessive, les grands partis se rendent coup pour coup, les petits ne savent quoi inventer pour se faire remarquer.

Un mois après les sanglants attentats d'Alger et à quelques jours des législatives du 17 mai 2007, reportage dans une capitale qui tente d'oublier. Sans pour autant se passionner pour l'échéance électorale à venir.

Recul du FLN au profit du RND, importance de l'abstention et du vote blanc, succès des petits partis... Les élections législatives du 17 mai 2007 ont modifié les équilibres au sein du parlement, y compris dans les rangs de l'Alliance présidentielle.

Projet de révision de la Constitution, loi de finances, échéances électorales... La rentrée politique promet d'être animée.

Dopés par les succès électoraux de leurs homologues dans les pays du Printemps arabe, les partis religieux sont convaincus qu'ils peuvent l'emporter en mai 2012. Mais le chemin de la victoire est semé d'embûches.

A quelques semaines des législatives, grèves et manifestations se multiplient dans les différentes régions du pays. Elles reflètent un climat social particulièrement explosif.

Leader du parti d'opposition Talaï el-Horriyet, qui vient de décider de boycotter les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre dresse un diagnostic sans concession de la crise dans laquelle le pays est plongé. Et pointe la faillite politique d'un pouvoir qui a atteint ses limites.

Sourde ou mise en veilleuse pendant qu'ils gouvernaient ensemble, la rivalité entre les partis jumeaux refait surface à la faveur des élections législatives de mai prochain. Qui l'emportera ?

Imposé par l'armée, le scrutin du 12 décembre est contesté par la majorité de la population. Alors que le pays est dans l'impasse politique, la crise économique empire.

A la veille des législatives du 4 mai 2017, le pays a les yeux fixés sur le cours du baril de pétrole en chute libre, le bulletin de santé du président Bouteflika et les femmes sans visage des affiches électorales.