Ce pourfendeur des idées dominantes veut - de façon provocante - susciter le débat sur le futur du progrès scientifique.

"Ah, si Jospin m'avait soutenu quinze jours de plus..." Pour l'ancien ministre de l'éducation nationale, c'et par référendum qu'il faudra consulter les Français si l'on veut, pour réaliser l'indispensable réforme de l'Etat, vaincre les blocages "des groupes et des intérêts".

Si le pays connaît une vrai crise, "l'hypotèse Jospin" retrouvera une actualité. Selon son ami, ce n'est pas lui qui dira : je reviens. C'est le pays qui lui dira : il faut que tu reviennes.

Sans minimiser la responsabilité des syndicats - qui ont provoqué sa chute -, l'ancien ministre de l'Education analyse à sa façon, toujours abrupte, les raisons de la colère du monde enseignant.

Tandis que le PS se déchire sur l'Europe, il rend hommage au courage, parie que Fabius finira par dire oui et pense plus que jamais que, pour gagner en 2007, il n'y en a qu'un : Jospin.

Le non à la Constitution européenne de l'ancien Premier ministre "l'a coupé du PS". Aujourd'hui, pour la présidentielle, "les militants choisiraient Hollande".

L'ancien ministre reproche à la candidate socialiste d'être une professionnelle de la politique qui cherche à plaire plutôt qu'à faire. Pour la présidentielle, seul Jospin incarne à ses yeux une alternance solide.

L'ancien ministre de l'Education publie un livre au vitriol contre la "secte verte" et le pacte de Nicolas Hulot. La candidate écolo à la présidentielle lui répond.

Pour la première fois depuis sa démission, Claude Allègre parle. Dans un livre-entretien dont nous publions les "bonnes feuilles" en exclusivité, il raconte à la fois son itinéraire politique et son expérience à la tête du système éducatif français.

Quand l'ancien ministre de l'Education nationale, l'ex-"meilleur ami", expose sa conception de l'Europe et désigne l'ennemi : la bureaucratie de Bruxelles.