Les écrivains seraient-ils d'abord des écrivain...es ? Dans cette rentrée littéraire 2008, en proclamant la mort du couple, la famille en lambeaux et l'exploration de nouveaux territoires amoureux, on dirait bien que ce sont les femmes qui donnent le ton.

Nouveaux amants, nouvel éditeur, nouvelles provocations... Le feuilleton continue.

Dans ″Les Petits″, la reine de l'autofiction passe à la troisième personne et surprend.

La gent féminine ne sort pas grandie du subtil roman de Christine Angot. Et, si le style de l'auteure reste syncopé, son ton s'est adouci.

Plus que jamais sujet de son oeuvre, Christine Angot écrit au plus intime pour questionner la littérature, donc les hommes et le monde.

Moins tendance, l'autofiction offre pourtant les romans les plus intenses de cette rentrée littéraire. Focus sur trois écrivains - Christine Angot, Cécile Guibert et Santiago H. Amigorena - pour qui l'écriture de soi révèle paradoxalement la place de l'autre, son absence ou son omniprésence.

Chaque année, c'est la même course d'obstacles. Parmi les 589 romans français et étrangers qui déferlent en librairie à partir du 20 août 2015, lesquels se détacheront-ils ? La rédaction de "L'Express" parie sur cinq casaques.

Christine Angot cherche la vérité, toute la vérité, rien que la vérité "sur l'humain". Elle recherche "le vrai qui crée l'émotion" et évidemment pas "la vérité factuelle". C'est heureux car quiconque a lu, coup sur coup, l'"Inceste" et "Un amour impossible" - son dernier roman -, ne laissera pas d'être surpris.

A travers le très puissant « Un amour impossible », autour de sa mère, Christine Angot s'attaque à tout ce qui fige les êtres dans le piège mortifère du social. Un texte coup de poing.

Leurs romans ont fait la une, ont obtenu des prix prestigieux. Embarqués dans le manège de la promo, des rencontres, des plateaux télé, des salons et festivals, quatre auteurs racontent comment ils ont vécu leur rentrée littéraire.