La vague de fond ! Elle est montée des profondeurs du Mississippi, a dévalé les versants des Appalaches, débordé des studios et les clubs de Nashville, Memphis, Chicago, Detroit, jusqu'à Londres et Liverpool, immergé les universités et les ghettos américains qui ébranlaient le combat pour les droits civiques et les défis du nouvel ordre mondial et de la société de consommation.

Enthousiasme pour la révolution iranienne, indulgence avec le maoïsme, fascination pour la violence politique... Citations et extraits à l'appui, "Marianne" montre comment dans les années 1970 les gauchistes perdaient franchement la raison. Mais l'ont-ils recouvrée à l'orée des années 2020 ? Sommaire. Foucault s'est-il trompé en Iran ? Quand le maoïsme était tendance à Paris. L'énigme soviétique. Le Cambodge libéré... à Paris. Les derniers laboratoires du gauchisme. Matzneff, fantôme d'un passé géant.

Mieux que beaucoup de ses concurrents, le groupe de Ric Ocasek savait trousser d'irrésistibles tubes tout en restant classe. Retour sur ses flamboyantes premières années à l'heure de la réédition de "Candy-O" et "Panorama".

Arrivé trop tard pour le glam et trop tôt pour le punk, le groupe londonien avait pourtant beaucoup à offrir. A l'heure du coffret, Richard Strange narre ses souvenirs.

Détroit, années 1970. Un homme, que la presse appelle Babysitter, enlève, viole et assassine des enfants. Joyce Carol Oates en fait un terrifiant roman, qui s'ajoute à la fresque ténébreuse qu'elle consacre depuis soixante ans aux États-Unis.

Même si nombre de contributeurs de notre grand dossier du mois n'étaient pas encore nés il y a 50 ans, ils ont tous joué le jeu : faire comme s'ils entraient chez un disquaire, explorer les rayons jazz, soul, funk et rock et revenir sur les albums qui, depuis, les ont profondément marqués, reflets d'une année riche en inventions et en rencontres, et surtout en émotions.

Une enquête choc de Nathaniel Rich, parue dans le "New York Times" et publiée cette semaine en France, révèle que, dès la fin des années 1970 les élites scientifiques et politiques américaines ont été incapables de réagir à un péril dont elles avaient pourtant clairement conscience.

Le jeune Anglais dénommé Reginald Kenneth Dwigth, né en 1947, dodu, binoclard, passionné de disques et de football imaginait-il un jour qu'il finirait comme sujet, et de sa Majesté, et d'un film holywoodien quelques 70 ans après ? Certes non. Retour sur les années les plus brillantes de sa carrière.