Oublier "Surfin'USA", "I Get Around" et "California Girls", les chansons en bikinis et décapotables bercées par l'écume et les vagues et des soleils couchants. Oublier les pastiches de Chuck Berry et Phil Spector, les ballades innocentes des années Kennedy ("Surfer Girl") comme celles, désenchantées, qui ont suivi son assassinat ("The Warmth of the Sun"). Oublier même, pour les besoins de ce dossier, les splendeurs mélancoliques de "Pet Sounds", et le mythe accidenté de "Smile".

Il faut le rappeler : Paul Thomas Anderson est né il y a 51 ans à Studio City, quartier bien nommé de Los Angeles. Devenu l'un des cinéastes américains les plus doués de sa génération, il continue à faire de la mégalopole californienne son terrain de jeu préféré. Après un détour par la Grande-Bretagne avec "Phantom Thread" (2017), "Licorice Pizza" le ramène à sa terre, aux décors de "Boogie Nights" (1997), "Magnolia" (1999) ou encore "Inherent Vice" (2014). En toute logique, c'est donc à Los Angeles que nous avons retrouvé Paul Thomas Anderson pour évoquer ce neuvième long métrage.

Dans cette zone trouble du post-psychédélisme naviguent quantité de groupes passionnants. Parmi ceux-ci, Horse fut l'un des premiers à embrasser des thèmes occultes avec, à la clé, une superbe pochette. Cerise sur le gâteau, il a été récemment réédité par l'admirable label Rise Ahove, mené par Lee Dorian, leader des puissants Cathedral.

Imagine-toi entrer dans une machine à remonter dans le temps qui t'enverrait à la période qui te correspond le mieux... Laquelle ce serait ? Les années 70, 80, 90 ou 2000 ? Fais ce test pour le découvrir !

D'un côté, il y a des paysans contestataires. De l'autre, des intellectuels révolutionnaires. Les premiers refusent de devenir esclaves de leur travail quand les seconds usent les bancs de la Sorbonne. Nous sommes au début des années 1970, l'air est encore chargé du parfum de Mai 68. La lutte commence sur le Larzac tandis que, dans les usines, des militants maoïstes se font embaucher pour trimer au milieu des ouvriers. D'autres, convaincus que le terreau de la révolution est plus fertile à la campagne, prennent la clé des champs et s'établissent parmi les paysans.

Ces jeunes créateurs se sont investis avec passion et persévérance dans la réédition d’objets ou de meubles des années 1970. Une façon de mettre en lumière des designers ou des fabricants restés injustement dans l’ombre.

La boutique emblématique du Londres psychédélique de la fin des années soixante vient d'être relancée sous la forme d'un magasin en ligne. Une bonne idée ?

Ils étaient encore sept lorsqu'ils décidèrent d'ouvrir leur placard à archives pour concevoir un gros bouquin rempli de souvenirs 70s. Le livre est désormais en librairie, mais le Splendid ne compte plus que six membres. Chacun d'entre eux a bien voulu raconter à "Première" la fabrication de cette dernière aventure commune.

Après deux prix Pulitzer, Colson Whitehead poursuit sa grande histoire de l'Amérique avec des histoires de truands à New York. Évidemment pas innocent.