Jusqu’en juillet 2022, le musée Henri-Prades de Lattes, près de Montpellier, propose une exposition réalisée en partenariat avec Bibracte sur les Gaulois et l’identité. Une belle occasion de découvrir ou de revoir des pièces exceptionnelles et de faire le point sur les connaissances actuelles sur le sujet.

La découverte de trésors en or associant torques, bracelets et monnaies n’est pas rare sur le territoire des Gaules. Qu’est-ce qui motive de tels dépôts ? Les contextes archéologiques, quand ils sont connus, montrent des environnements différents et des assemblages qui évoluent au fil des siècles. Si ces trésors sont le plus souvent adressés aux divinités, d’autres hypothèses ne sont pas à exclure. Sommaire. L’or aux âges des métaux. Butin des héros et don pour les dieux, introduction. Les Gaulois et la passion de l’or d’après Posidonius. L’exploitation de l’or chez les Lémovices.

En 2015, les archéologues de la Ville de Paris ont mené une intervention au sud et au chevet de l’église Saint-Germain-des-Prés. Cette fouille a livré une cinquantaine de sépultures et des données inédites sur la vaste nécropole aristocratique mérovingienne, déjà bien documentée par les recherches menées au XIXe siècle. Des phases d’inhumation antérieures, notamment d’époque gauloise, ainsi que des vestiges en lien avec les différents chantiers de construction de l’église, apportent un éclairage nouveau sur la richesse de ce site emblématique de l’archéologie parisienne

Au printemps et pendant l'été 2017, un atelier de potiers gallo-romain a été fouillé au lieu-dit Embournière à Neffi ès, petite commune située dans la moyenne vallée de l'Hérault, au pied des monts de Cabrières, entre Montpellier et Béziers. Le site a été découvert lors d'un diagnostic de l'Inrap au printemps 2016 puis a fait l'objet, à la demande du Service régional de l'archéologie Occitanie, d'une fouille programmée fi nancée par le ministère de la Culture et le Département de l'Hérault.

Un extraordinaire ensemble de bronzes d’art celtique a été découvert en 1999, lors de l’aménagement de nouvelles pistes de l’aéroport de Roissy dans le Val-d’Oise. Ces pièces ornaient le char d’un personnage mort au début du IIIe siècle avant notre ère et enterré parmi les siens. Si son identité reste un mystère, il n’en est pas moins le possesseur d’un trésor aussi énigmatique que fascinant.

En 1907, un antiquaire parisien confia au musée de Saint-Germain un lot exceptionnel d’objets en bronze et en fer qu’il avait achetés à un particulier. Il s’agissait de pièces typiques d’éléments de char gaulois, trouvées en plein Paris, d’un style flamboyant encore inconnu. Ces étonnants objets ont depuis fait l’objet d’une nouvelle et passionnante lecture.

Au cœur de l’Hérault, l’oppidum d’Ensérune vit les Gaulois s’y installer du VIIe siècle avant notre ère au Ier siècle de notre ère. Des fouilles menées depuis le début du XXe siècle ont livré magasins, maisons et nécropoles. Depuis juillet, le musée offre un nouveau parcours de visite, modernisé et absolument convaincant, des fabuleuses collections mises au jour sur le site.

En novembre 1893, deux journaliers, qui travaillent la terre du Rivault, à Tayac en Gironde, mettent au jour deux vases en céramique, contenant chacun plusieurs centaines de monnaies en or gauloises et une moitié de torque en or. Auprès de ces 400 monnaies environ, se trouvent un fil d’or enroulé en spirale et des lingots en or de taille variable : soixante-treize pesant 7,60 gr, et deux plus gros, un carré de 16,99 gr et un autre ovale de 55,50 gr.